Attentat de Charlie Hebdo : les artistes en résistance

Attentat de Charlie Hebdo : les artistes en résistance

Hommage à Charlie

REVUE DE TWEETS - Du monde entier, nombreux sont ceux à prendre leurs crayons et pinceaux pour exprimer leur effroi à la suite de l'attentat mené hier le journal satirique français. Street artist, dessinateurs, illustrateurs et anonymes revendiquent leur liberté d'expression avec force et émotion.

La liberté d'expression aura le dernier mot. C'est le message que souhaitent faire passer les nombreux artistes qui manifestent leur soutien aux victimes de l'attentat mené contre le journal satirique Charlie Hebdo, hier. Les réactions se sont multipliées dans la journée et continuent d'affluer. Depuis les quatre coins du monde, street artists, dessinateurs, illustrateurs mais également de nombreux anonymes ont décidé de prendre leurs crayons pour répondre aux coups de feu.

Le dessinateur belge Philippe Geluck, «papa du Chat», reprend une idée déjà exploitée par le dessinateur néerlandais Ruben L. Hoppenheimer, qui dressait déjà hier un tragique parallèle entre l'attentat contre Charlie Hebdo et celui des tours jumelles du World Trade Center en 2001.

Rob Tornoe, du Philadelphia Inquirer aux États-Unis, a également partagé son effroi: «Encore mortifié après le décès de nos collègues dessinateurs, mais la liberté d'expression gagnera toujours.»

L'illustratrice londonienne Lucille Clerc, comme beaucoup d'autres, a dessiné des crayons pour montrer que la liberté d'expression a été bafouée mais qu'elle saura rebondir demain. Son illustration a été attribuée à tort au célèbre street artist britannique Banksy.

L'écrivain britannique Magnus Shaw a quant à lui associé un dessin de Charlie Brown pleurant, le visage dans les mains, dessiné par Charles M. Schulz, à la phrase reprise par tous hier: «Je suis Charlie».

Des milliers d'anonymes, illustrateurs ou non, prennent en effet également leur crayon pour crier haut et fort que la liberté d'expression aura le dernier mot. Le mot-dièse #cartooningforpeace, déjà repéré en 2014 sur le réseau social Twitter, est réutilisé pour encourager chacun à faire de même et à se réunir sous cette banière pour promouvoir la paix par le dessin.

Source

Charlie - expertisez.com

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