Hommage au 14 juillet, en peinture

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Le 14 Juillet en peinture, images détournées d’un événement

Le 14 Juillet a été rapidement traité par un nombre important d’artistes, de peintres notamment, ce qui souligne la place fondamentale qu’il occupe dès l’origine dans les mentalités collectives. Ces peintures ont longtemps fixé les regards sur l’événement en les orientant. Elles appartiennent à l’ensemble des peintures qui scandent les événements de 1789, commençant par l’ouverture des états généraux, le serment du Jeu de paume notamment. À travers les trois tableaux qui suivent, notre intention est de montrer comment trois peintres contemporains de la prise de la Bastille et de la fête de la Fédération nous livrent leur vision de cette journée à des moments différents de la révolution.

Jean-Pierre Houël et la prise de la Bastille

Jean-Pierre Houël (1735-1813), La Bastille dans les premiers jours de sa démolition, aquarelle réalisée en 1789, BNF.

Graveur, dessinateur, peintre, né à Rouen dans une famille aisée d’artisans, il étudie aux Beaux-Arts de Rouen dès 15 ans, avec Descamps comme maître, puis s’oriente vers la peinture de paysage et la copie des maîtres flamands. Il complète ses études par l’architecture, étudie la perspective, puis travaille à Paris dans un atelier d’eaux-fortes. Il part en Italie se perfectionner à l’école romaine entre 1769-1772. Il y travaille la représentation des monuments antiques à la gouache. De retour en France, il répond à des commandes privées, il enseigne.

Il peint ici la fin de la journée de la prise de la Bastille avec au centre l’arrestation du marquis de Launay. La fumée, le ciel sombre donnent l’impression d’une conquête dans la violence, avec l’utilisation de la canonnade. La conquête ne semble pas être finie puisque des scènes au premier plan soulignent la poursuite des combats au fusil, à l’arme blanche. Au centre de la toile, l’auteur polarise l’attention sur l’arrestation du gouverneur de la Bastille. Un soldat de la garde française et un homme du peuple, les deux acteurs de la journée, appréhendent le représentant du pouvoir, celui qui a fait tirer sur la foule des Parisiens curieusement peu présente sur la toile. Sans doute Launay, dont le sort personnel n’est pas envisagé ici, symbolise-t-il aussi l’arbitraire royal. La prise de la Bastille peinte par Houel est bien un acte révolutionnaire. Houel meurt à Paris. Source et suite de l'article

 

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