Les adjudications récentes des huiles sur toile de Michel Kikoïne s’établissent entre 1 000 € et près de 50 000 €.
Les ventes aux enchères de ses aquarelles, gouaches ou pastels varient entre 100 € et 1 400 €.
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Né en 1892 à Gomel (en Biélorussie), Michel Kikoïne grandit à Rejitsa puis à Minsk où il étudie le commerce tout en rencontrant Chaïm Soutine. En 1908, ils intègrent ensemble l’atelier de Kruger, puis les Beaux-Arts de Vilnius.
En 1912, Kikoïne s’installe à Paris, s’inscrit aux Beaux-Arts dans l’atelier de Cormon et fréquente La Ruche. Marié en 1914 à Rosa Bunimovitz, il expose pour la première fois en 1919 à la Galerie Chéron, où le critique Montlaur et le collectionneur Descaves soutiennent son talent.
Lors d’un séjour à Céret puis à Cagnes-sur-Mer, Michel Kikoïne découvre la lumière méridionale et peint des paysages expressionnistes, marquant une étape clé de son œuvre.
Installé à Montrouge puis Montparnasse, Kikoïne est mobilisé en 1939 dans l’Armée des Travailleurs et réalise de nombreuses gouaches sur la vie de garnison. En 1942, il se réfugie près de Toulouse.
Après la Libération, il revient à Paris et expose en Israël en 1950, participant à plusieurs salons et galeries.
Passant ses hivers à La Garoupe, il se consacre aux marines et reçoit le Premier Prix du Salon des Peintres Témoins de leur Temps en 1964. Il meurt dans son atelier parisien le 4 novembre 1968.