Alexander Calder, une histoire familiale
Alexander Calder naît en 1898 dans une famille d’artistes
Son grand-père et son père, Alexander Stirling Calder, sont des sculpteurs célèbres, et sa mère, Nanette Lederer Calder, est peintre. Enfant, Calder dispose de son propre atelier et réalise, à partir de bouts de ferraille récupérés, des bijoux pour les poupées de sa petite sœur, ou des animaux en tôle de laiton. Il fait des études d’ingénierie mécanique, puis après divers emplois d'ingénieur, décide de devenir artiste et s'inscrit en 1923 à l'Arts Student League de New York pour étudier la peinture. Illustrateur pour la National Police Gazette, puis pour les spectacles du cirque Barnum, il se passionne pour le thème du cirque. Cette fascination débouche en 1926 sur la création du Cirque Calder, mise en scène réalisée à partir de figures faites de fil de fer et dans laquelle l'artiste joue le rôle de marionnettiste. Calder séjourne à Paris en 1926 et 1927 dans le quartier artiste de Montparnasse. Il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière. Il commence à fabriquer des jouets articulés et donne des représentations de son Cirque qui enchantent les artistes de l'avant-garde parisienne. Sa première exposition personnelle sera organisée en 1928. La rencontre de Piet Mondrian en 1930 exerce sur Calder une grande influence. Il abandonne la sculpture figurative et adopte un langage sculptural abstrait et coloré.
Il rejoint dès 1931 le groupe "Abstraction-Création", qui réunit Piet Mondrian, Hans Arp, Robert Delaunay et Jean Hélion, et commence à construire des mobiles en fil de fer. L’artiste construit des sculptures composées d'éléments mobiles indépendants entraînés par l’air ou par un moteur électrique, que Marcel Duchamp baptiseMobiles. Ses sculptures non aériennes seront par opposition appelées Stabiles. De retour aux Etats-Unis en 1933, Calder rencontre un grand succès. Il continue à donner des représentations du Cirque Calder, collabore à des mises en scène de Martha Graham ou d'œuvres d'Erik Satie. L’artiste invente une multitude de variantes à ses assemblages et reçoit à partir des années 1950 de très nombreuses commandes publiques. Il obtient le grand prix de la Biennale de Venise en 1952. Calder se concentre sur la sculpture monumentale, avec notamment en 1958 La Spirale, mobile pour le siège de l'UNESCO à Paris. En 1962, il s'installe dans un nouvel atelier à Saché en Indre-et-Loire pour y développer des projets de grande taille. Il connaît la consécration en 1964 grâce à une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. Son art se renouvelle en 1974 avec des personnages découpés dans des tôles aux couleurs vives, Crags et Critters . Calder mènera parallèlement une importante œuvre sur papier, gravures, lithographies. Il meurt en 1976 à New York , alors qu’il était venu inaugurer une rétrospective de son œuvre. Source
Retrouvez notre article sur Calder et la Fondation Maeght
Mobile en haut stabile en bas
telle est la Tour Eiffel
Calder est comme elle
Oiseleur du fer, horloger du vent, dresseur de fauves noirs
Ingénieur hilare
Architecte inquiétant
Sculpteur du temps
Tel est Calder.
(Jacques Prévert)
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