Christian Duc, vanités, bijoux
Christian Duc, bijoux, vente aux enchères mercredi 18 mai à 15 heures
CHRISTIAN DUC
N°41 Vanité en quartz fumé.Poids brut: 47.30 g. VENDU
Estimation : 80 / 120 euros
N°42 Pendentif en argent, retenant une Vanité en onyx.Poids brut: 51.70 g.
Estimation : 100 / 150 euros
N°43 Pendentif en argent, retenant une Vanité en cristal de roche. Signé.Poids brut: 52.20 g. VENDU
Estimation : 100 / 150 euros
N°44 Pendentif en argent, retenant une Vanité en pierre dure. Signé.Poids brut: 61.30 g.
Estimation : 100 / 150 euros
La Vanité est un type particulier de nature morte, à implication philosophique, qui évoque à la fois la vie humaine et son caractère éphémère. Si le thème est très ancien, on le trouve déjà chez les antiques, il se constitue comme genre autonome vers 1620 à Leyde en Hollande, pour se répandre ensuite tout au long duxviie siècle en Europe, particulièrement en Flandres et en France. Prisées à l'époque baroque les vanités vont quasiment disparaître au xviiie siècle, mais renaissent avec Cézanne, puis plusieurs peintres du xxe siècle.
Les objets représentés symbolisent les activités humaines, étude, argent, plaisir, richesse, puissance, mises en regard d'éléments évoquant le temps qui passe trop vite, la fragilité, la destruction, et le triomphe de la Mort (avec souvent un crâne humain).
CHRISTIAN DUC Né à Cholon, ce fils de médecin du delta du Mékong quitte enfant le Vietnam. Jeunesse en Pennsylvanie, études chez les pères dans la Drôme, maîtrise de littérature à l'université de Paris VIII. Il apprend le design à Berlin. Ses chaises, ses lampes, ses tapis trouveront leur place au musée Cooper-Hewitt de New York, aux musées des Arts Décoratifs d'Oslo et de Paris. Il collabore avec le groupe Seibu à Tokyo, obtient le Grand Prix de la Critique en 1989 et, l'année suivante, Le Grand Prix de la création de la Ville de Paris. Il aménage le musée de La Poste en 1991 et celui de la Contrefaçon en 1995.Sa quête des savoir-faire traditionnels et sa recherche des matières nobles, précieuses ou humbles, l'amènent à collaborer avec le support de la Fondation de la Reine Sirikit: l'exposition ''Thaïlande, trésors d'artisans'' à la Tour Eiffel en 1997 fut un immense succès. Archéologue du futur, il poursuit son travail d'écriture des objets du quotidien et met en scène des êtres et des formes impérissables.