George-Daniel de Monfreid est un peintre, sculpteur, et graveur né le 14 mars 1856 à New York City. En 1876, il débute sa formation à l’Académie Julian dans laquelle il fait la rencontre de nombreux peintres comme Jean Edouard Vuillard. Cette même année, il réalise ses premiers tableaux : le Portrait d’homme d’âge mur et Le soir dans les gorgres d’Apremont. En 1877, il participe à sa première exposition, au Salon des artistes français. Deux ans plus tard, il intègre l’Académie Colarossi.

Entre 1880 et 1885, George-Daniel de Monfreid peint de nombreux paysages lors de ses voyages maritimes en Méditerranée, comme Le bateau à la Richardais de 1884. Il effectue des études sur la lumière en faisant jouer le soleil et les ombres. Il conçoit également de nombreux portraits. Toutes ses toiles sont désormais du style pointilliste et postimpressionniste. En 1886, il rencontre le peintre Aristide Maillol, avec qui il peint régulièrement dès l’année suivante. Les deux artistes s’influencent mutuellement. Leur style devient quasiment identique. Cette même année, Monfreid signe pour la première fois son nom d’artiste « Daniel » sur ses œuvres. En 1889, l’exposition de son huile sur toile Autoportrait à la veste blanche au Café Volpini connaît un grand succès. Il y rencontre Paul Gauguin, qu’il admire et avec qui il se lie d’amitié.

Au début des années 1890, Monfreid commence à peindre des scènes religieuses de style synthétique et symboliste telles que La Madeleine, un tableau servant d’étude pour la sculpture en terre cuite Le Calvaire qu’il n’a pas achevé. A la fin de cette décennie, il peint de nombreux paysages dans les Pyrénées comme Le Village de Prats Balaguer de 1899. Néanmoins, il ne parvient pas à vivre de son art. De fait, il travaille comme artisan pour un maître-verrier.

En 1900, il vend pour la première fois un tableau, à Gustave Fayet. Rapidement, ce collectionneur d’art lui achète de nombreuses œuvres originales, mais également celles de Gauguin qui se trouvaient dans son atelier. Ensuite, il expose régulièrement avec un vif succès ses toiles en France. En 1905, il devient internationalement reconnu en participant à une exposition en Espagne. En 1909, il illustre les romans de Victor Segalen.

Dans les années 1920, partant voir son fils en Afrique, il peint de nombreux paysages du continent. Le Paysage d’Itsi-Kantiké en est un exemple. Toutefois, il continue à concevoir certains portraits tels que le Portrait de la petite coloniale de 1923. Par ailleurs, il expérimente différentes techniques d’estampes, comme la gravure sur bois. A la fin de la décennie, il s’installe à Paris, où il participe à des salons. Le 26 novembre 1929, le peintre George-Daniel de Monfreid s’éteint en Occitanie.

Rédigé par Sophie Couturier

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Sources : Artprice, Wikipédia, George-Daniel Monfreid