Georges Braque, les derniers résultats de vente

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Georges Braque : cote et estimation

Cote et estimation d’un tableau de Georges Braque

L’estimation des tableaux de Georges Braque varie de 10 000 euros à 10 000 000 euros. Les toiles qui dépassent 1 000 000 euros sont le plus souvent des peintures datant d’avant 1914. La cote des tableaux plus tardifs après 1918 est généralement entre 10 000 euros et 100 000 euros, voire dans certains cas 200 000 euros ou 300 000 euros.

Cote et estimation d’une aquarelle, d’une gouache ou d’un dessin au crayon de Georges Braque

La cote des gouaches et des aquarelles de Georges Braque est le plus souvent entre 10 000 euros et 30 000 euros. Certaines dépassent cette estimation et se vendent entre 30 000 euros et 50 000 euros.

Ainsi, le 13 juin 2024, Expertisez Enchères a adjugé une gouache à 14 200 euros, titrée "Les fils d’Eos". Il s’agissait d’une gouache sur papier noir, signée, contresignée et datée du 6 août 1963, sur laquelle était annoté par Georges Braque : « J’autorise H.M. de Löwenfeld à reproduire l’œuvre ci-dessus. » 

Georges Braque, les fils d'Eos Georges Braque - Les fils d'Eos

Cote et estimation d’une lithographie, d’une gravure (eau-forte, aquatinte, etc.) et d’un pochoir

Si la cote des lithographies est entre 100 euros et 200 euros, les gravures sont généralement estimées entre 500 euros et 1.000 euros. L’estimation des pochoirs est plus fluctuante : entre 200 euros et 1 000 euros.

Ainsi, un des exemplaires du “Canard” estimé entre 400 euros et 600 euros a été adjugé à un prix de 550 euros par Expertisez Enchères le 15 mai 2019. 

Georges Braque dessin Georges Braque - Le Canard

Cote et estimation des bijoux de Georges Braque

Si les bijoux de Georges Braque s’adjugent à quelques centaines d’euros, les adjudications dépassent le millier d’euros lorsqu’ils sont en or. 

Estimation Gratuite

Georges Braque : son œuvre cohérente justifie sa cote

Qui ne connaît pas Georges Braque ? Si on devait résumer son œuvre artistique les premiers mots qui viennent à l’esprit seraient : “l’inventeur du cubisme”. C’est vrai ! Mais c’est réducteur… Georges Braque était bien plus qu’un simple pionnier du cubisme. Son travail s’étend sur plusieurs décennies et comprend une diversité impressionnante de styles et de techniques, faisant de lui une figure incontournable de l’art moderne.

Georges Braque à ses débuts était dans la mouvance du fauvisme. C’est d’ailleurs parmi les “Fauves” qu’il participa en 1907 au Salon des Indépendants. Sa palette était alors éclatante et audacieuse, marquée par des couleurs vives et une liberté expressive. Cependant, son évolution artistique le conduisit rapidement vers de nouvelles explorations formelles. 

Il est à noter que Matisse en 1908 aurait refusé les tableaux de Georges Braque au Salon des Indépendants. Il aurait qualifié ses peintures de “petits cubes” ! Si ce n’est pas “l’arroseur arrosé” c’est au moins le “refusé refuseur” ! Cet incident marqua un tournant dans la carrière de Braque. Plutôt que de se décourager, il embrassa cette critique et poursuivit ses recherches, aboutissant à l’élaboration du cubisme. 

Cette même année 1908, celui qui allait devenir le célèbre marchand du XXème siècle, Daniel-Henry Kahnweiler, organisa la première exposition personnelle de Georges Braque. C’est à ce moment-là que le fameux critique Louis Vauxcelles – à qui l’on doit en 1905 l’appellation “fauvisme” avec sa phrase « c’est Donatello parmi les fauves » – inventa également le nom cubisme. Pour l’anecdote, Louis Vauxcelles ne s’arrêtera pas là puisqu’il qualifiera Fernand Léger de “tubiste”. Comme quoi, les critiques peuvent parfois commettre des bourdes tout en étant prophétiques. 

Georges Braque et Pablo Picasso

Il semblerait que Pablo Picasso, lors de sa première visite dans l’atelier de Georges Braque, ait dit : « Trop de cubisme ! ». Que cela soit ou non vrai, le fait est que, par la suite, Picasso et Braque ont travaillé de front commun, au point de chercher à ce que leurs peintures puissent être confondues et, même, vouloir signer conjointement leurs tableaux. Ils ont créé une synergie unique, poussant les frontières de l’art au-delà de ce qui était alors concevable.

Ils travaillèrent ensemble plus de cinq ans : d’abord durant les années 1911 et 1912 lors du “cubisme analytique”, puis de 1912 à 1914, période du “cubisme synthétique”. Cette collaboration intense et prolifique a non seulement transformé leurs œuvres individuelles, mais a aussi laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de l’art.

Georges Braque fut mobilisé puis blessé pendant la Première Guerre mondiale. À son retour, comme l’a écrit Jacques Busse : « Après avoir inventé le cubisme, il devait inventer Braque. » (Bénézit Tome 2, page 745). Cette citation souligne la capacité de Braque à se réinventer et à continuer d’évoluer malgré les épreuves.

Parallèlement à sa peinture, il conçut des décors de théâtre et de cinéma. Puis pendant la guerre, il commença son œuvre sculptée. C’est ainsi qu’en 1943, ses tableaux et sculptures furent exposés au Salon d’Automne dans une salle qui lui était réservée. Cette période fut marquée par une diversification de son art et une exploration de nouvelles formes et matières.

Après la guerre, il fut grandement consacré avec entre autres une exposition au Musée d’Art Moderne de Paris, puis à Beaubourg, ainsi qu’à Berne et à Zurich. Ces expositions ont permis de mettre en lumière la richesse et la profondeur de son œuvre, attirant l’attention des critiques et du public.

À partir de 1961, il dessina jusqu’à sa mort deux ans plus tard des projets de bijoux. Ils furent exécutés par Heger de Löwenfeld en de grands nombres d’exemplaires jusqu’au décès de ce dernier. Ces bijoux, comme l’illustre “Les fils d’Eos”(photo ci-dessus), montrent une autre facette de son génie créatif.

Comment estimer un tableau, une gouache ou une lithographie de Georges Braque ?

L’estimation et la cotation des œuvres de Georges Braque nécessitent une expertise précise. La cote de ses œuvres varie en fonction de nombreux facteurs : la période de création, la technique utilisée, la provenance de l’œuvre, son état de conservation, et bien sûr, la demande sur le marché de l’art. Un expert en art, ou un commissaire-priseur spécialisé, est indispensable pour obtenir une estimation juste de la valeur d’une œuvre de Braque. 


Pour obtenir une expertise, il suffit de regarder la vidéo ci-dessous. Si vous n’avez pas le temps, remplissez le formulaire qui se situe en haut et en bas de cet article : c’est simple et c’est gratuit. Surtout, n’oubliez pas de joindre une ou plusieurs photos de l’œuvre, bien sûr, mais aussi du dos du tableau et de la signature. Ces éléments sont cruciaux pour une évaluation précise. 


Vous recevrez très rapidement une réponse de notre équipe d’experts ou de commissaire-priseur. Expertisez Enchères est spécialisée dans la vente aux enchères d’Art moderne et contemporain. Le processus d’évaluation prend en compte la cote actuelle des œuvres de Braque, basée sur les dernières ventes aux enchères et les tendances du marché. 


La valeur d’une œuvre de Georges Braque peut varier considérablement. Par exemple, ses peintures de la période cubiste sont généralement beaucoup plus recherchées et donc plus coûteuses que ses œuvres ultérieures. Les lithographies et gouaches, bien que moins chères, sont également très appréciées et peuvent atteindre des prix significatifs. 


L’estimation et la cotation des œuvres de Georges Braque ne se résument pas à une simple question de chiffres. Elles requièrent une expertise approfondie et une connaissance intime de son travail et de son impact sur l’histoire de l’art. Faire appel à un expert est la meilleure manière de s’assurer que l’on obtient une estimation précise et juste de la valeur d’une œuvre de Braque. Que vous soyez un collectionneur averti ou un amateur d’art, comprendre la valeur de ces œuvres est essentiel pour apprécier pleinement l’héritage artistique de Georges Braque. 

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