Jean-Léon GEROME , sculpture
Jean-Léon GEROME (1824-1903)
Bethsabée
Bronze à patine dorée signé et numéroté P.119
Hauteur : 30,5 cm
Bibliographie : G.M. ACKERMAN « Jean-Léon Gérome, catalogue Raisonné », œuvre reproduite page 393, référencée sous le numéro S37B
Gérôme fit des excursions en Turquie, sur les bords du Danube en 1854 et en Égypte en 1857, tout en remplissant ses carnets de nombreux dessins. En 1855, il envoya à l’Exposition Universelle Pifferaro, Gardeur de troupeaux, Concert russe et une grande toile représentant Le siècle d’Auguste et la naissance de Jésus-Christ, acquise par le ministère d’État. Sa réputation augmenta considérablement au Salon de 1857, où il exposa sept tableaux d’un genre plus populaire, entre autres : La Sortie du bal masqué et Le Duel de Pierrot.
En 1859, il envoya au salon une Mort de César et deux petites compositions, pleines de détails érudits, l’une retraçant un détail de gladiateurs et intitulée Ave Caesar, l’autre représentant Le Roi Candaule. En 1861, il fit paraître : Phryné devant l’aréopage, Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie, Les Deux Augures. Au même salon, il envoya une scène orientale très finement observée et rendue, Le Hache-paille égyptien, et une merveille d’exécution minutieuse, Rembrandt faisant mordre une planche à l’eau-forte. Ses meilleures œuvres lui ont été inspirées par le courant orientaliste : Le Prisonnier et le Boucher turc, La Prière, La Porte de la mosquée El-Hacanyn, Le Marché d’esclaves, Le Marché ambulant au Caire et Promenade du harem.
Il a souvent peint des scènes historiques telles que Louis XIV et Molière (1863), La réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau (1865) et La mort du Maréchal Ney (1868).
Dès 1862, ses toiles connaissent une large diffusion, notamment due au fait qu’il a épousé Marie Goupil, la fille d’Adolphe Goupil, un éditeur d’art renommé.
Gérôme a également été un habile sculpteur. Son Rétiaire et son Sagittaire sont deux figurines excellentes. Ses groupes Gladiateurs, Anacréon, Bacchus et l’Amour, et ses statues d’Omphale (1887) et de Bellone (1892) (cette sculpture, en ivoire, métal et pierres précieuses, fut exposée à l’Académie Royale de Londres et attira beaucoup l’attention), Tanagra, sont autant d’œuvres remarquables. Il entreprit aussi une série de sculptures de conquérants, travaillées dans l’or, l’argent et les gemmes : Bonaparte entrant au Caire (1897), Tamerlan (1898) et Frédéric le Grand (1899). C’est également à Gérôme que l’on doit la statue de duc d’Aumale qui se trouve devant le château de Chantilly (1899).
En 1864, il devient professeur de peinture à l’École des beaux-arts.
Gérôme connut un large succès de son vivant, si bien qu’il eut son buste dans la cour de l’Institut. Pourtant, à la fin de sa vie, sa farouche hostilité envers les impressionnistes, qu’il considérait comme « le déshonneur de l’art français », contribua au déclin de sa popularité.
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Jean Léon Gérôme, harem, tableau
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