Jesus Rafael Soto

Jesus Rafael Soto

Jesus Rafael Soto

Cet article est extrait de l’ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Artiste vénézuélien travaillant en France (Ciudad Bolívar, Venezuela, 1923).

Marqué dès l’origine par l’œuvre de Mondrian et de Malevitch, qui s’est installé à Paris en 1950, il a voulu réagir contre la peinture qu’il trouvait trop statique. Ses premières compositions «  all over  », dans lequelles le même motif est uniformément répété, le conduisent bientôt à l’étude des vibrations optiques, premier pas vers le Cinétisme. Il utilise alors du Plexiglas pour superposer des plans et créer une profondeur réelle. Ces œuvres se caractérisent souvent par le refus de toute composition, leur absence de facture et les éléments formels neutres qui les constituent : damier régulier de carrés, alternance de lignes ou de bandes noires et blanches. En raison de leur superposition dans l’espace, ces formes paraissent bouger quand le spectateur qui les regarde se déplace. En 1955, Soto participe à l’exposition «  Le Mouvement  » à la galerie Denise René à Paris, qui représente la naissance de l’Art cinétique : il se trouve, à côté de Calder, Duchamp, Jacobsen et Vasarely, avec des artistes de sa génération, Agam, Pol Bury et Jean Tinguely, qui poursuivent le même but : introduire le mouvement dans l’art. Dès 1957, Soto utilise des tiges de métal suspendues à des fils de Nylon et disposées devant un support finement strié de lignes noires et blanches. Le déplacement du spectateur et l’instabilité de la construction créent des vibrations optiques qui entraînent une dématérialisation des formes (Carré virtuel bleu, 1979, Paris, M. N. A. M.).

À partir de 1967, de plus en plus préoccupé par les problèmes d’espace, l’artiste passe du tableau avec des éléments en relief à des installations de tiges placées le long des murs de haut en bas de façon à supprimer les angles. De là, Soto parvient à l’occupation de l’espace entier avec ce qu’il nomme «  Pénétrable  », dont les premières présentations seront faites en 1969 à Amsterdam et à Paris et dans lequel le spectateur, lorsqu’il le parcourt, perd tout repère visuel. Dans les années 70, Soto a réalisé de nombreuses œuvres intégrées à l’architecture, dont les plus réussies se trouvent au siège des usines Renault à Boulogne-Billancourt (1975), au Centre Banaven à Caracas (1979), au Centre Georges-Pompidou (Volume virtuel, 1987), au centre d’art contemporain de Meymac (Pénétrable, 1992). Une rétrospective lui a été consacrée en France (Meymac, Bayonne, Dunkerque) et au Portugal (Porto) en 1992-1993 et une exposition a été présentée (M. A .M. de la Ville de Paris) en 1996.

Oeuvre vendue de Soto vendue par Expertisez

Soto Jesus Rafael, sérigraphie sur plexiglass

Julio Le Parc, art cinétique

Francisco Sobrino, architecte du mouvement

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