L'histoire de la fonderie Allard
Pourquoi les cachets ont-ils évolué à la fonderie Allard ?
La fonderie détenue par les Thomire
Pierre-Philippe Thomire, célèbre fondeur du début du XIX° siècle, transmet son savoir-faire à son petit-fils Alphonse. En 1823, ce dernier continue l’activité de son aïeul avec sa femme Emilie Beauvisage-Thomire. Le frère d’Alphonse rejoint l’entreprise en 1935. Ils frappent le bronze du cachet Allard. Malheureusement, la fonderie fait faillite en 1844. Elle rouvre quelques années plus tard, pour être à nouveau contrainte de cesser son activité en 1853.
La fonderie détenue par les Allard
Une autre fonderie signant le fer Allard existait parallèlement depuis le début du XIX° siècle. Elle est située au 13 rue des Filles du Calvaire. En 1867, elle est dirigée par Louis-Emile Allard, enregistré comme fondeur de bronze et de bijouterie. La fonderie est réputée et accourue par les sculpteurs. À partir des années 1870, la maison exerce occasionnellement des opérations de sous-traitance auprès de la fonderie Susse durant plusieurs décennies. Le dirigeant, partant à la retraite en 1887, loue les locaux au fondeur Amédée Hodot.
La fonderie Allard sous Henri Andro : un nouveau cachet
En 1893, les frères Jules et Henri Andro acquièrent le fonds de commerce. Deux ans plus tard, Jules cède ses parts, et Louis Allard s’associe avec Henri. Il sera remplacé en 1896 par Emile Sefert à la fin de son service militaire. La fonderie prend alors la dénomination Andro Henri et Emile Sefert. En 1898, devenant membres de la Réunion des fabricants de bronzes, ils deviennent propriétaires de certains modèles. Six ans plus tard, Sefert cède ses parts à Henri, qui utilise alors le cachet Andro pour les fontes et les bronzes funéraires. Sa collaboration avec Joseph Bernard reste marquante.
Vers la fin de la fonderie Allard
À la mort d’Henri Andro, sa femme et son gendre, Louis Grandhomme, prennent la relève. Dans de rares occasions, ce dernier frappe les bronzes du cachet Grandhomme. Le reste des sculptures est marqué du cachet Andro. En 1929, à la mort de son fils, la veuve Andro dirige seule la fonderie, et le cachet devient Veuve Andro. Elle s'occupe de certaines sculptures de François Pompon, mais la réputation de la fonderie décline et les sculpteurs se méfient. La fonderie ferme ses portes en 1938.
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