En 1853, le Japon rencontre le whisky au moment où les navires américains débarquent sur les côtes japonaises. En 1924, Suntory ouvre sa première distillerie sur l’archipel. Aujourd’hui, près d’un siècle plus tard, le whisky japonais est devenu un must, en particulier aux États-Unis où, entre ruptures de stock et envolées des prix, la spéculation sur le spiritueux nippon est sur le point de créer une bulle sans précédent, rapporte Courrier International.
À titre d’exemple, un double whisky Suntory (25 ans d’âge) à New York peut grimper jusqu’à 450 euros et, récemment, une collection de bouteilles rares s’est vendue aux enchères pour plus de 900 000 euros. Si peu de New-Yorkais buvaient du whisky japonais il y a encore une dizaine d’années, les sociétés d’import et de distribution n’ont désormais même plus à se fader le marketing et les opérations de communication pour vendre leurs produits : les commandes et la liste des destinataires sont établies avant même l’arrivée de la marchandise. Source
Mais donnons la parole à notre expert en vin Louis Sainderichin qui nous donne quelques exemples :
Collection Ichiro Malt
Historiquement producteur de saké, la famille Akuto fondera une distillerie à Hanyu en 1941 avant de devoir fermer ses portes au début des années 2000. Ichiro Akuto héritera d’environ 400 fûts dont une partie des whiskies était presque âgée de 20 ans, suite à quoi, il créa sa collection «Cards».
Tout comme un jeu de cartes à jouer, la collection «Cards» se compose de 54 flacons qui représentent chacun une carte d’un jeu stylisé, toutes ont leurs propres identités aromatiques. Chaque bouteille vintage a sa propre étiquette de carte originale. La série de cartes de malt d’Ichiro est presque impossible à trouver en raison de sa rareté.
Pour information, l'un de ces flacons a séduit un enchérisseurs à plus de 8.000 euros
Collection Miyagikyo
Reconnu comme le « père du whisky japonais », Masataka Taketsuru, le fondateur de Nikka Whisky a défini l’histoire du whisky japonais grâce au soutien et à l’amour de sa femme écossaise Rita.»
Masataka Taketsuru est né en 1894 au sein d’une famille de producteurs de saké. Après des étude de chimie, il est embauché par la société Settsu Shuzo qui l’envoie en Ecosse en 1918 pour y faire son apprentissage. Prit de passion pour le whisky, il lui consacrera sa vie. En 1934 sur l’île septentrionale d’Hokkaïdo, Taketsuru décide d’établir Yoichi, une distillerie bâtie dans le respect des traditions écossaises. Son succès croissant lui permet d’établir une deuxième en 1969 près de Sendai : Miyagikyo. C’est à partir des single malts de ces deux distilleries que le groupe Nikka Whisky décline toute sa gamme de whiskies dont les éditions millésimées débutées en 1989.
WHISKY YAMAZAKI Single Malt
La distillerie Yamazaki fût fondée en 1923, ce qui fait d’elle la plus ancienne distillerie de l’archipel nippon. Située entre Osaka et Kyoto, la distillerie offre ainsi a ses whiskies un environnement idéal à sa maturation : une eau pure, un climat diversifié et une forte humidité. Elle est par ailleurs la toute première distillerie non écossaise à posséder un alambic pot still en cuivre, tout de même ! Impossible de ne pas mentionner celle-ci quand il s’agit de single malt japonnais, considérée aujourd’hui comme un grand classique, ayant notamment été élu meilleur single malt des World Whiskies Awards en 2011 et 2012.
Si vous possédez des flacons de Whiskys japonais, ou de spiritueux, notre expert communique gracieusement une estimation en vue de vente