L’histoire du cachet « A. Valsuani »

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Attention à ne pas confondre Claude et Attilio Valsuani ! 

La création du cachet « A. Valsuani »

Attilio Valsuani est le petit-fils de Marcello Valsuani. Au début de sa carrière, il aide son frère Claude Valsuani, fondateur et propriétaire de la célèbre Fonderie Valsuani. Ensuite, il constitue sa propre fonderie. Personne ne connaît la date de création de la société. Toutefois, elle apparaît dans les registres en 1933 sous le nom de « Nouvelle Fonderie artistique à cire perdue ». Il frappe le bronze du cachet « A. Valsuani », ressemblant à celui de son frère. La maison est réputée pour ses patines de bonne qualité. Toutefois, elle n’est pas autant prestigieuse que celle de Claude Valsuani, créée en 1908.

 

La cession du cachet

En 1960, Attilio Valsuani s’éteint. Son fils Lucien puis son petit-fils Claude prennent successivement la relève. Malheureusement, ce dernier ne réussit pas à correctement gérer la société, proche de la faillite. En 1981, la même année de la fermeture de la Fonderie Valsuani, l’atelier la Nouvelle Fonderie artistique à cire perdue succombe aux flammes. L’incendie est jugé suspect en raison de la concordance chronologique entre les deux fonderies Valsuani et le fait que les fours étaient éteints le soir même. Claude est alors contraint de fermer les portes de l’entreprise. Le cachet « A. Valsuani » est cédé à Michel Toselli.

 

Un nouveau cachet Valsuani

Claude Valsuani ne se résigne pas. Il fonde avec Gérard Delmas la fonderie Delval. Elle utilise deux cachets. D’une part, elle frappe le fer du cachet « A. Valsuani » lorsque son propriétaire, Michel Toselli, demande des fontes. D’autre part, le reste des sculptures sont marquées par « Delval ». Lorsque Claude décède d’une maladie, son fils Thierry Valsuani entre brièvement dans la société pour ensuite ouvrir sa propre fonderie, utilisant le cachet « T. Valsuani ». Michel Toselli lui alors vend le cachet « A. Valsuani » à un prix symbolique.

 

Les cachets condamnés

En 1989, Leonardo Benatov saisi successivement en justice Gérard Delmas et Thiery Valsuani pour contrefaçon. En effet, il avait déposé en 1981 les marques « C. Valsuani » et « Valsuani » en rachetant le cachet utilisé par la Fonderie Valsuani. La Cour d’appel de Paris accueille sa demande. Les juges estiment que l’utilisation du patronyme Valsuani sur un cachet n’appartient qu’à Leonardo Benatov : le changement d’initiale du prénom, difficilement lisible, ne constituant pas une différence suffisante pour distinguer les diverses fonderies. Dès lors, il devient impossible pour Delmas et Valsuani de continuer d’utiliser les cachets « A. Valsuani » et « T. Valsuani ». Thierry se contente alors de marquer ses bronzes « Attilio ». Toutefois, la Cour de cassation casse l’arrêt d’appel en 1997. Ainsi, l’utilisation du cachet « Valsuani » avec des initiales différentes devient à nouveau possible.

 

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