Maurice Estève : cote estimation et vente

Cote récente de Maurice Estève

La cote de Maurice Estève est en forte hausse, avec des résultats de ventes particulièrement élevés. Les estimations récentes pour ses peintures (huiles sur toile) varient entre 20 000 € et 250 000 €. Concernant les œuvres sur papier, ce sont les aquarelles et les gouaches qui obtiennent les prix les plus élevés aux enchères, avec des estimations entre 5 000 € et 30 000 €, selon les formats et la richesse des tonalités. Les multiples, principalement des lithographies, se vendent actuellement entre 200 € et 1 500 €.

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Maurice Estève, peintre majeur de l'École de Paris

Maurice Estève est né le 2 mai 1904 à Culan (Cher) et décédé dans la même ville le 29 juin 2001. Il est considéré comme l'un des peintres majeurs de la nouvelle École de Paris. Excellent coloriste, son style se distingue par un entrelacement de formes organiques, empreintes de poésie. Après avoir passé son enfance à Culan, il rejoint ses grands-parents à Paris en 1913, où il découvre le musée du Louvre. Il est marqué par des œuvres comme La Bataille de San Romano de Paolo Ucello, ainsi que par des artistes tels que Courbet, Delacroix et Chardin.

Les premières influences et le parcours artistique de Maurice Estève

Après avoir commencé à peindre dès 1915, Estève s'installe à Paris en 1918. Il travaille comme apprenti chez un typographe et suit des cours de dessin le soir. Il découvre la peinture de Cézanne en 1919, et, bien que son père s'oppose à sa vocation, Estève persévère et dirige un atelier de dessin de châles et de tissus à Barcelone en 1923. De retour à Paris, il fréquente l'atelier libre de l'académie Colarossi à Montparnasse. En 1930, il organise sa première exposition personnelle, avant de se tourner brièvement vers le surréalisme sous l'influence de Giorgio de Chirico.

Reconnaissance internationale et collaborations artistiques

En 1936, il est profondément marqué par la guerre civile en Espagne, ce qui provoque une brève période expressionniste dans son travail. Grâce à Georges Braque, il expose à Stockholm avec Matisse, Picasso, Juan Gris et Fernand Léger. En 1937, il participe à la réalisation des décorations murales pour les pavillons de l'Aviation et des Chemins de Fer à l'Exposition universelle de Paris, aux côtés de Robert et Sonia Delaunay.

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