Jules Pascin
Jules Pascin, un "Grand Brulé de la vie"
Jules Pascin ( 1885-1930 ), de son vrai nom Julius Mordecai Pincas est le fils un riche marchand, de la ville de Vidin en Bulgarie. Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C’est ainsi qu’il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin
On est au début 1930. C’est une période où Picasso, Braque, Miro, le cubisme, les abstraits, les surréalistes, font littéralement exploser la figuration et la représentation dans la peinture.
Tout comme Modigliani, et de nombreux autres artistes Jules Pascin en vient à s’interroger sur la signification de son oeuvre figurative. Les doutes l’assaillent. Il souffre de ne plus être reconnu, et croit perdre le sens, la sensibilité et la puissance qu’il a toujours voulu donner à sa propre peinture.
Il sombre et se perd peu à peu dans la fuite, les fêtes, et l’alcoolisme.
Il écrit à sa compagne Lucy, une dernière lettre : » Je suis un maquereau, dit-il, j’en ai marre d’être un proxénète de la peinture … Je n’ai plus aucune ambition, aucun orgueil d’artiste, je me fous de l’argent, j’ai trop mesuré l’inutilité de tout. «
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Jules Pascin ( 1885-1930 ), de son vrai nom Julius Mordecai Pincas est le fils un riche marchand, de la ville de Vidin en Bulgarie. Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C'est ainsi qu'il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin.
Il fréquente les Ecoles d'Art de Budapest et de Vienne et collabore à la revue satirique allemande "Simplicissimus", pour laquelle il produit des dessins érotiques et des caricatures, qui lui valent une certaine notoriété.
C'est une période où il rencontre des artistes qui donneront naissance à l’expressionnisme allemand, et avec lesquels il parvient à trouver sa ligne et son style graphique, chargé d'une forte critique de la sociéte de l'époque.
Une grande partie de son oeuvre restera d'ailleurs toujours marquée par cette sensibilité, et par la force de la satire, de la caricature. Ses dessins aux traits épais, dépouillés, dans des tonalités claires, aquarellées soulignées de fusain, d'encre et de lavis, se rapprochent des oeuvres obtenues par les techniques de la gravure sur bois, ou la lithographie.
Après des séjours qui le conduisent de Vienne à Munich et à Berlin, il décide de venir à Paris en 1905 pour tenter sa chance. Là, il poursuit son travail de caricaturiste avec des dessins qu'il envoie régulièrement au journal "Simplicissimus" et il noue des liens avec l'avant-garde française dans le quartier de Montmartre ou de Montparnasse où il rencontre Foujita, Kisling, Soutine, Van Dongen, Derain, Diego Rivera, mais aussi Matisse et les fauves tout en illustrant les ouvrages de ses amis poètes ou écrivains, tels que Pierre Mac Orlan ou André Salmon.
Jules Pascin est assimilé à l'"Ecole de Paris", selon l'expression du critique d'art André Warnod, désignant l'ensemble des artistes étrangers arrivés avant les années 1920 dans la capitale française pour trouver les conditions les plus favorables à l'expression de leur art, mais restant en marge des principaux mouvements picturaux de l'avant-guerre, tels que le fauvisme, le cubisme, ou le futurisme. Ses sujets préférés demeurent la représentation des scènes de la vie quotidienne, et plus particulièrement le corps de la femme et les compositions érotiques.
Ses voyages qu'il fait successivement en Angleterre, aux États-Unis et à Cuba entre 1914 et 1920, lui permettent de composer de très nombreux croquis et aquarelles qui font scandale outre Atlantique, par leur caractère érotique, alors qu'à son retour en France, il s'affirme n'être que l'admirateur de Boucher et de Fragonard.
Ses modèles sont souvent entre autres, sa femme Hermine David et son amie Lucy Krogh.
" Pourquoi, dit-il, une femme est-elle considérée comme moins obscène de dos que de face, pourquoi une paire de seins, un nombril, un pubis sont-ils de nos jours encore considérés comme impudiques, d’où vient cette censure, cette hypocrisie ? De la religion ?"
On est au début 1930. C'est une période où Picasso, Braque, Miro, le cubisme, les abstraits, les surréalistes, font littéralement exploser la figuration et la représentation dans la peinture.
Tout comme Modigliani, et de nombreux autres artistes Jules Pascin en vient à s'interroger sur la signification de son oeuvre figurative. Les doutes l'assaillent. Il souffre de ne plus être reconnu, et croit perdre le sens, la sensibilité et la puissance qu'il a toujours voulu donner à sa propre peinture.
Il sombre et se perd peu à peu dans la fuite, les fêtes, et l’alcoolisme.
Il écrit à sa compagne Lucy, une dernière lettre : " Je suis un maquereau, dit-il, j’en ai marre d’être un proxénète de la peinture ... Je n’ai plus aucune ambition, aucun orgueil d’artiste, je me fous de l’argent, j’ai trop mesuré l’inutilité de tout. "
On le trouve mort le 2 juin 1930. Il a quarante cinq ans, il vient de se suicider. source : Le monde des arts
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