Raymond Subes répond à des commandes d’État importantes pour les transatlantiques Île-de-France en 1927, Atlantique en 1931, Liberté en 1950, Normandie en 1962, et enfin pour le France en 1962. Il travaille pour la Banque de France sur les Champs-Élysées, pour l’institut Pasteur, la Caisse des dépôts et consignations et le musée de la France d’outre-mer, porte Dorée à Paris 12e en 1931.
En collaboration avec Porteneuve, il produit des meubles en métal chromé et participe à la construction métallique de certains ponts. Il faut encore signaler les ferronneries de l’église Saint-Louis de Vincennes (1912-1927, Jacques Drozet Joseph Marrast architectes), les grilles de l’église Saint-Pierre à Roye (Somme, 1931-1933, reconstruction par Charles Duval et Emmanuel Gonse), les grilles du baptistère de l’église Saint Jean-Bosco, Paris 20e (1933-1937, Rotter architecte), la croix couronnant le clocher de l’église Saint-Louis à Villemomble (1926, Paul Tournon architecte) et la grille d’entrée de l’église Sainte-Thérèse à Elisabethville (1927-1928, Paul Tournon architecte).
Dans les années soixante, les ateliers Borderel et Robert doivent quitter Paris et sont installés à Saint-Denis. Raymond Subes remplace l’atelier de la rue Damrémont par un immeuble, et crée à l’occasion la SA immobilière Borert. L’usine de Saint-Denis fait faillite après son décès.
Quelques repères
- Raymond Subes, Les arts décoratifs. La ferronerie d’art du XIe au XIXe siècles, Paris: [s.n.?], 1928
- Raymond Subes, Raymond Subes. Ferronnerie moderne, un choix des réalisations récentes de maîtres ferronniers, Paris : Vincent, Fréal et Cie, 1948
- Maximilien Gauthier, Raymond Subes, Paris : Les Gémeaux, 1949
- Raymond Subes, ferronnier, Paris : Vincent et Fréal, 1961