Arman, mémoires accumulées
Arman – J’ai eu de la chance dans la vie. Très jeune, je m’étais forgé un univers. Peintres et poètes étaient comme les chevaliers de la Table ronde. Le roi Arthur, c’était Marcel Duchamp. J’ai rencontré le roi Arthur et les principaux chevaliers : Man ray, Max Ernst, Dali… André Breton, qui avait vu un de mes violons carbonisés chez un marchand d’art primitif, m’a dit : « J’aime beaucoup votre violon brûlé : c’est comme ça que j’apprécie la musique. »