Au-delà de la femme éphémère des Oulad Naïl, c’est le mythe de « Khadra »où la condition imposée à certaines femmes qu’il représente dans leur plasticité simple et crue. Mais la volupté émanant de ces teintes lumineuses et des couleurs chatoyantes exprime la beauté sans jamais sombrer dans la vulgarité.
Albert PASINI (1826-1899)
« Formé à l’école de Cézanne, de Lhote, de Braque et de Villon, heureusement influencé par un Matisse qui lui a communiqué son goût des couleurs claires et franchement étalées », selon les mots de Jean Rousselot, Ancillon combinait en ses tableaux « la rigueur géométrique des cubistes et néocubistes et la sensibilité chaude des Méditerranéens ». Ses amis peintres, parmi lesquels Brianchon et Legueult, se situaient comme lui dans ce que l’on appelait le courant de la Réalité, ayant opté pour une figuration indépendante et moderne de la vie quotidienne, résolument éloignée des diktats de l’abstraction intégrale.
Une toile d’Eugène Delacroix, d’une valeur de 600 000 euros, dérobée en novembre 2012 à Paris, a été retrouvée en juin à Belgrade (Serbie) et rapatriée en France cette semaine, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Jean Gaston MANTEL (1914-1995)
Né à Metz, Alphonse Birck s’installe à Paris dès l’âge de seize ans. Ses formations se font principalement à l’Ecole des Arts Décoratifs, puis dans quelques académies libres. Très jeune, Birck montre ses œuvres. Ses premiers pas dans ce monde artistique sont faits au Salon des artistes français en 1877, avec l’exposition d’un tableau du portrait de son père.
Antoine Gadan arrive à Alger en 1881 à l'âge de vingt-sept ans. Il s’installe à Bône avec sa famille en 1886. Son frère Charles dirige les caves du domaine de Guébar et devient propriétaire de la ferme du comte de Sonis au fort Gênois, à proximité de Bône. Gadan se plaît à traiter des sujets champêtres - on le surnomme quelquefois « le Peintre des herbes ». Ses paysages dans la campagne bônoise vont du massif de l'Edough, de la plaine de la Boujimah aux rives du Ruisseau d'Or; plus tard, il découvre le cap de Garde. Il travaille également dans les Aurès, à El-Kantara, à Beni-Férut et à Biskra. Gadan obtient un succès en 1895 au Salon des artistes français où il expose La Rivière blanc à EI-Kantara et Nuit algérienne.
Alexis Auguste DELAHOGUE (1867 – 1953)
Jean Jules B. SALMSON (1823-1902)
Eugène Flandin (1809-1876)
Scène orientaliste en Algérie
Le Sahara, pourtant pays de l’aridité a toujours exercé un véritable envoûtement sur les esprits; ses étendues désertiques ont fait germer une production exceptionnelle de tableaux, en même temps qu’une abondante littérature.
Tous les amateurs d’orientalisme le savent, c’est le désert égyptien qui fut offert tout d’abord à la curiosité générale, grâce à Napoléon Bonaparte, Premier Consul, qui suscita en 1799 la première grande exploration saharienne « L’expédition d’Egypte et son cortège de savants touchèrent au Sahara, par le Nil, 50 ans après que les troupes de Bugeaud n’y abordassent par l’Algérie ».
Huile sur toile signée en bas à droite
Alexis Auguste DELAHOGUE (1867 – 1953)
Alexis Auguste DELAHOGUE (1867 – 1953)
Il a souvent peint des scènes historiques telles que Louis XIV et Molière (1863), La réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau (1865) et La mort du Maréchal Ney (1868).
Danois. Le métier de son père, employé des douanes royales danoises, lui permet de côtoyer les bateaux et les ports au cours de son enfance. Mais une grave myopie l’empêche de devenir marin. Il sera peintre de marine. Il étudie auprès de Eckersberg, peintre de marine danois. Remarqué par le roi Christian VIII il effectue plusieurs voyages d’études sur les vaisseaux de la marine d’état. Il effectuera un voyage vers le Maroc en 1844. Il expose au Salon de Paris en 1848 puis s’installe en France. Il fait un nouveau voyage en 1853 pour Constantinople comme attaché d’ambassade et peintre auprès du Sultan. Il se lie avec Camille Pissaro qui devient son protégé. Ce dernier l’assiste parfois dans la réalisation de certaines de ses toiles pour les ciels en particulier.
Il fut élève d’Emile Loubon aux Beaux-Arts de Marseille puis d’Eugène Fromentin à Paris. A 17 ans, en 1852 il voyage en Egypte puis en 1853 en Crimée en compagnie du peintre de marine Durand Brager. Sous l’influence de ce dernier il s’oriente vers la peinture orientaliste et visite l’Algérie, la Libye, l’Egypte et l’Empire Ottoman. Il expose aux Salons de Marseille et de Paris dès 1859 puis à la Société des Peintres Orientalistes Français. Il excelle aussi dans la peinture de chevaux. A mesure que les années passent sa technique devient de plus en plus impressionniste. Ses œuvres, d’excellente facture, ne sont en général pas datées.
C’est l’un des peintres orientalistes les plus célèbres et les plus talentueux. Peintre prolifique, infatigable voyageur, ayant côtoyé les plus grands peintres orientalistes français, ses tableaux ont un succès mérité. Il étudie à Parme puis en autodidacte. En 1848 les soulèvements nationalistes le poussent à s’engager auprès de Volontaires de Modène, ce qui lui vaut l’exil en 1849. Il se rend à Genève où il rencontre Delacroix, Decamps, Théodore Rousseau, Dupré et Isabey. Il participe au Salon de Paris en 1853. Il entre dans l’atelier de Chassériau puis effectue un voyage en Perse en 1855 à la place de Chassériau, malade, pour accompagner une mission secrète auprès du Shah de Perse Nasr-el-Din. Ses croquis lui permettent de réaliser des peintures à son retour à Paris. Ce voyage sera déterminant pour Pasini : les paysages, les personnages, l’atmosphère, la lumière, les monuments des contrées traversées vont laisser une empreinte durable et des sentiments très vifs qu’il retranscrit dans ses toiles. Il voyage ensuite en Egypte et à Constantinople en 1867. Lors de ce séjour, le Sultan Abdulmecit lui achète deux tableaux. Il remporte de nombreux prix artistiques. Au déclenchement de la guerre franco-prussienne, il retourne en Italie et continue ses voyages. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1878.
Le sujet de la Cueillette des roses a été traité à de nombreuses reprises par le peintre Rudolf Ernst, offrant des variantes dans les jeux de regards, la position des femmes ou la poterie contenant les roses. Ses compositions sont agencées de telle sorte que les éléments de décoration les plus disparates produisent ensemble un fort effet d’authenticité. Par la subtile retranscription de la distribution traditionnelle de la lumière, et la diversité des matériaux décrits, Rudolf Ersnt apparaît comme un exemple significatif de ce courant de la peinture orientaliste, qui s’attachait surtout à retranscrire l’ambiance exotique par l’abondance des objets artisanaux.
Elève de l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon puis de l’académie Julian à Paris, Paul Cirou débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1898. Il expose régulièrement des paysages ainsi que les meubles de sa création, en particulier au Salon des Indépendants. Il découvre l’Algérie en 1907, où il se rend pour des raisons de santé, puis s’y installe vers 1912. A partir de 1920 et jusqu’en 1932, il vit à Tlemcen, puis, de 1933 à 1935, à Mascara, avant de revenir en France. L’Etat lui achète des œuvres, dont une toile 200 x100cm,Porteuses d’eau Kabyles, conservée au Musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt.
Peintre emblématique de l’Ecole orientaliste Américaine, Frederick Arthur Bridgman est né en 1847 à Tuskegee en Alabama. À trois ans, il perd son père, un médecin itinérant du Massachussetts, et sa mère s’installe à Boston avec ses deux fils puis à New York, où, faisant déjà preuve d’un talent artistique certain, Bridgman devient graveur à la American Banknote Company en 1864. Mais très vite il préfère se consacrer à la peinture et s’inscrit aux cours du soir à la Brooklyn Art Association puis à la National Academy of Design.
La peinture orientaliste n’est pas une école, ni un style. Le lien entre les œuvres dites orientalistes se trouve uniquement dans le thème abordé. Ainsi les odalisques d’Ingres, de Delacroix ou de Renoir sont des tableaux orientalistes mais leur style est fondamentalement différent et ils n’appartiennent pas à la même école.
Peintre espagnol, José Cruz-Herrera est le descendant du peintre andalou du XVIIème siècle Francisco Herrera le Vieux. Il suit un enseignement artistique à Séville et à Madrid, puis visite Paris et la Belgique. Après sa première exposition à Madrid en 1915, il part pour l’Amérique du Sud. Il séjourne à Monte-Video, Buenos Aires où il est très apprécié pour ses portraits. De retour en Europe, il expose à Venise, Londres, Paris ainsi qu’en Espagne et reçoit plusieurs médailles. Il découvre le Maroc au cours d’un bref séjour puis, fasciné par ce pays, décide de s’y installer définitivement en 1923, à Casablanca. La ville connaît alors un rapide essor et les collectionneurs sont avides d’acheter des peintures pour agrémenter leurs nouvelles demeures. Jules-Henri Derche, créateur de meubles et décorateur, est l’un des principaux artisans de la vague de prospérité artistique. Il expose les œuvres de Cruz-Herrera dans sa galerie et ce dernier s’y façonne une réputation durable. Il sera ainsi exposé, pendant plus de trente ans, dans plusieurs galeries de Casablanca ainsi qu’au Salon Artistique de l’Afrique Française.
Fasciné par la beauté des femmes marocaines, Cruz Herrera réalise ici l’un de ses plus grands chefs d’œuvre. Grâce à une description authentique des visages, il nous plonge dans son intimité et son amour pour son modèle fétiche (qu’il peignit jusqu’à sa mort) grâce à un subtil jeu de regard.
Jules Taupin étudie aux Beaux-Arts de Paris, avec Benjamin-Constant et Jules Lefebvre. Il expose ses œuvres au Salon de la Société des artistes français à partir de 1893 jusqu'en 1931. Il y envoie ses tableaux pendant plus de trente ans, exclusivement des scènes de vie quotidienne en Algérie. Taupin exécute en effet des scènes de la vie quotidienne des habitants des villes sahariennes.
Fils aîné d’un éditeur de musique parisien, Charles-Théodore Frère est l’élève de Jules Coignet et de Camille Roqueplan. Après ses études, il voyage à travers la France : Alsace, Auvergne, Normandie . Ses voyages en Afrique et au Moyen-Orient l'amèneront vers la peinture orientaliste.
Adolphe Feder (Aizik Feder, dit) (né à Odessa, Ukraine, le 16 juillet 1886 - mort à Auschwitz, le13 décembre 1943).
Louis DUMOULIN (1860-1924)
Henri PONTOY (1888-1968)
Alexis DELAHOGUE (1867-1950)
Alberto PASINI (1826- 1899)
Adam Styka poursuit ses études au fameux collège jésuite de Chyrow. Il étudie à Paris à l’Académie des beaux-arts de 1908 à 1912. En plus, il suit une formation militaire à Fontainebleau. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale le surprend à Paris. Il s’engage dans l’Armée française dans l’artillerie et se distingue au combat tout en étant blessé. Il reçoit en plus de la citoyenneté française l’ordre national du Mérite.
Quelle est la valeur d'un tableau de Gabriel Ferrier en ventes aux enchères ?
La Louvière-Saint Vaast 01/09/1855, Monyon 03/01/1941
Alexandre Roubtzoff est également connu sous le nom de Aleksandr Rubcov