Alberto Pasini, scène orientaliste, deux gouaches, vente aux enchères mercredi 31 mars
Alberto PASINI (1826- 1899)
Alberto PASINI (1826- 1899)
Constantin Andreevitch TERECHKOVITCH ( 1902 - 1978 )
C’est l’un des peintres orientalistes les plus célèbres et les plus talentueux. Peintre prolifique, infatigable voyageur, ayant côtoyé les plus grands peintres orientalistes français, ses tableaux ont un succès mérité. Il étudie à Parme puis en autodidacte. En 1848 les soulèvements nationalistes le poussent à s’engager auprès de Volontaires de Modène, ce qui lui vaut l’exil en 1849. Il se rend à Genève où il rencontre Delacroix, Decamps, Théodore Rousseau, Dupré et Isabey. Il participe au Salon de Paris en 1853. Il entre dans l’atelier de Chassériau puis effectue un voyage en Perse en 1855 à la place de Chassériau, malade, pour accompagner une mission secrète auprès du Shah de Perse Nasr-el-Din. Ses croquis lui permettent de réaliser des peintures à son retour à Paris. Ce voyage sera déterminant pour Pasini : les paysages, les personnages, l’atmosphère, la lumière, les monuments des contrées traversées vont laisser une empreinte durable et des sentiments très vifs qu’il retranscrit dans ses toiles. Il voyage ensuite en Egypte et à Constantinople en 1867. Lors de ce séjour, le Sultan Abdulmecit lui achète deux tableaux. Il remporte de nombreux prix artistiques. Au déclenchement de la guerre franco-prussienne, il retourne en Italie et continue ses voyages. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1878.
Le château Mouton Rothschild édita deux d’étiquettes différentes pour le millésime 1993 l’une avec l’œuvre controversée du peintre Balthus (pseudonyme du Comte Balthazar Klossowski de Rola) l’autre vierge destinée à l’export, en particulier pour le continent américain. Balthus, Balthasar Kłossowski né à Paris le 29 février1908, mourut à Rossinière (Suisse) le 18 février 2001. Peintre discret et mystérieux, il sera dès 1934 à l’occasion de sa première exposition, une figure très controversée. Pointé du doigt pour ses tableaux de jeunes filles nubiles, souvent peintes dans des poses ambiguës, l’oeuvre "Thérèse rêvant" peinte en 1938 à fait débat bien des années après la mort du peintre.