Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)
Sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux en vente aux enchères
La frileuse
La frileuse
Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III.
Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l'opéra de Charles Garnier).
Fils d'un entrepreneur de peinture alsacien installé à Paris, Ruhlmann est mêlé très jeune au milieu des architectes et des décorateurs. Il se forme aux techniques de l'ébénisterie et s'impose dès le Salon d'automne de 1913 par la forme élégante des pieds fuseaux et la préciosité des placages de ses meubles. La renommée viendra surtout après la guerre lorsque, associé à Laurent, il développe sa propre maison, les établissements Ruhlmann, entreprise de décoration qui édite les meubles, les bronzes, les tissus, etc. dessinés par lui. Ruhlmann incarne au plus haut degré un aspect typiquement français du mouvement « 1925 ». Face aux oppositions heurtées de formes et de couleurs chères aux artistes issus du mouvement munichois, Ruhlmann prône un retour aux traditions de l'ébénisterie française, en particulier la technique et le raffinement des placages (il employait soit des bois précieux, ébène de macassar rehaussée de filets d'ivoire, amboine, soit des matières rares, galuchat, maroquin).
Paire de grandes bergères en macassar, garnitures de velours d'origine.