James Coignard, la mémoire des signes

James Coignard, la mémoire des signes

James Coignard 

James Coignard est un peintre, graveur et sculpteur français, né le 15 septembre 1925 à Tours et mort le 7 mars 2008 àMougins.

C’est au travers de la peinture et du dessin que James Coignard va développer sa pensée esthétique.

À la fin des années 1960, l'artiste va plus particulièrement exploiter les possibilités offertes par la gravure au carborundum. C’est un inclassable, il touche, expérimente, essaye, et cherche inlassablement les supports, les formes et les techniques qui lui permettent de faire évoluer ses recherches artistiques.

Au début de sa carrière, Coignard est assimilé aux réalistes de l’École de Paris. Très vite, il devient difficile d’arrêter son travail dans l’un des mouvements artistiques de cette seconde moitié du xxe siècle ; mais, au regard de son œuvre, il est clair que James Coignard appartient pleinement à son époque.

Marcelin Pleynet, dans James Coignard et la mémoire des signes, écrit : « l’œuvre de James Coignard présente toutes les caractéristiques d’une œuvre appartenant à l’espace de l’art moderne […] l’œuvre de James Coignard semble curieusement silencieuse dès que nous nous employons à la comparer, à la penser, à la comprendre en fonction de telles ou telles données conventionnelles. » C’est là son essence même.

En 1948, James Coignard découvre la côte d’Azur et décide de suivre les cours de l’école des Arts décoratifs de Nice. À ses débuts, il est céramiste. Sa rencontre avec Paul Hervieu, galeriste à Nice en 1950, est décisive pour sa carrière. Coignard expose pour la première fois à Beaulieu-sur-Mer et c’est par l’intermédiaire de Paul Hervieu qu’il rencontreBraque, Matisse et Chagall.

En 1952, il déménage à Paris et installe son atelier de céramique. Il commence à exposer dans les pays scandinaves. Il épouse Mireille Poupart ; il retourne à Beaulieu-sur-mer en 1956, où il installe son atelier. À cette époque s’y retrouvent Atlan, Christine Boumeester, Henri Goetz, Max Papart

En 1958, Coignard cesse de pratiquer la céramique pour se consacrer à la peinture. Dans les années 1960, sa carrière prend une dimension internationale, tout particulièrement aux États-Unis et en Suède. Il voyage alors dans le monde entier et s’essaye à de nouvelles techniques comme la tapisserie et la sculpture de verre.

En 1968, avec Henri Goetz, Coignard réalise ses premières gravures au carborundum ; un procédé dont il va explorer les multiples possibilités et facettes jusqu’à la fin de sa vie. À partir de 1969, il s’intéresse aux problématiques de l’édition et travaille sur ses premiers livres d'artistes.

Coignard épouse Sylvia Uryn en 1984. Entre 1985 et 1990, il part vivre aux États-Unis, puis s’installe définitivement àAntibes ; l’artiste y travaille inlassablement à ses œuvres peintes et gravées.

Dans les années 2000, il renforce sa collaboration avec la galerie GKM Siwert Bergström à Malmö, en Suède, avec laquelle il va continuer de développer son œuvre gravé.

En France, il collabore depuis 2002 avec la galerie Capazza à Nançay, en Sologne. Source

Site les amis de James Coignard

James Coignard, quelle cote et quelle estimation pour ses tableaux et estampes ?

La cote est très décevante pour cet artiste de qualité. 

Concernant les tableaux, les résultats de vente sont très timides et souvent en dessous des estimations fixées : "Composition" est une technique mixte sur carton adjugée seulement 500 euros sur une estimation de 800 à 1000 euros. Quelques enchères supérieures, mais les ventes ne dépassent guère les 2.000 euros.

James Coignard fut un grand graveur. Les résultats de vente des gravures au carborundum sont plutôt bons, sur un marché où généralement les œuvres gravées n'ont pas forcément la faveur du grand public. Les ventes oscillent entre 200 et 400 euros.

Si vous possédez une œuvre de James Coignard, nous estimons gratuitement tableau et gravure et vous conseillons pour toute démarche de vente.

James Coignard- expertisez.com

 

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