Laurence Jenkell, la femme aux bonbons

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Laurence Jenkell, le bonbon, objet de prédilection

Biographie

Après avoir longtemps travaillé dans l'hôtellerie de luxe (hôtel Martinez et hôtel Carlton à Cannes), Laurence Jenkell se consacre à sa passion, l'art contemporain, tout en élevant ses deux filles.

Autodidacte, elle prend quelques cours du soir pour se familiariser avec les différentes techniques (fusain, aquarelle, acrylique, huile et céramique). Elle s'essaie à la gravure et un déclic se produit avec la presse dont elle se servira pour écraser des bâtons de rouge à lèvres, ombres à paupières et autres cosmétiques. Elle réalise une série d'œuvres avec des cosmétiques sur toiles et aussi dans des résines à inclusion. Elle utilise la résine en glacis sur la toile et décide d'abandonner l'univers des cosmétiques dont les rop se projeter dans ses frustrations infantiles et choisi le bonbon comme sujet de prédilection.

Oubliées les privations de son enfance : le Bonbon deviendra son langage artistique et elle n'aura de cesse de décliner ce bonbon d'abord sur la toile (2000 à 2004), avec des glacis de résine inclusion sur toile recouverte de boites en plexiglas. D'un naturel conservateur, elle décide de réutiliser ces chutes de plexiglas et les chauffe dans son four de cuisine.

Dès 2005 les premiers prototypes de Bonbons "Wrappings" naissent dans son atelier. En parallèle elle aborde d'autres matériaux telles que la fonte aluminium au sable (2006).Elle peaufinera sa technique de torsion et de drapé du plexiglas, chaque œuvre réalisée étant une pièce unique, jamais la même torsion, jamais le même drapé. L’artiste va transformer son bonbon, le travailler dans différentes recherches de plus en plus imaginatives et oniriques. Elle le façonne, joue autour de sa structure et de sa torsion pour arriver tout naturellement à la spirale de la double hélice de l'ADN. À travers cette nouvelle orientation créative, l’artiste nous transmet un peu de son propre ADN.

Exposée dans le monde entier, Laurence Jenkell a commencé par voyager beaucoup et s’inspire maintenant d'un univers plus architectural. Le robot est un de ses nouveaux thèmes de prédilection.

Le travail de Laurence Jenkell serait présent dans plus de 25 pays. Elle est représentée par de nombreuses galeries et fait partie d’importantes collections privées, publiques et institutionnelles[réf. nécessaire].

Œuvre

Laurence Jenkell a commencé à travailler sur le sujet du bonbon dès le début des années 2000, au départ principalement sur des œuvres sur toile, utilisant de véritables bonbons dans ses inclusions en résine mises sous plexiglas. Puis, plutôt que de jeter les chutes de plexiglas servant à la réalisation des boites/capots protégeant ses compositions sur toiles, l'artiste a eu l'idée de recycler cette matière en la chauffant dans un four de cuisine.

En 2005 l'artiste réalise ses premiers prototypes de "bonbons wrappings" tels qu'elle les baptise alors.

En 2006 elle parvient à dompter le plexiglas et décline ses "bonbons wrappings" en plexiglas, versions plexiglas transparents et monochromes de différentes tailles, mais toujours en pièce unique (une seule torsion, un seul drapé).

En 2007, Coca-Cola lui commande des œuvres pour son musée à Atlanta.

En 2011, elle réalisera une œuvre monumentale pour les 125 ans de la bouteille Coca-Cola. Cette œuvre ayant également rejoint le musée Coca-Cola à Atlanta.

Elle crée des œuvres "Bonbons Wrappings" pour la Coupe du monde de rugby en 2007.

Ses œuvres sont aujourd'hui reconnus par les plus grands collectionneurs, dont François Pinault, Martin Bouygues, Françoise Bettencourt, les fondations (Fondation Datris, KNEIP, Chanel, Cristobal Gabarron, etc.) et musées tels que le musée des beaux-arts de Calais, le musée des Miniatures à Amsterdam, le Copelouzos Family Art Museum à Athènes s'intéressent à son œuvre.

Elle participe à de nombreuses expositions et foires internationales à travers le monde (Allemagne, Asie, Belgique, Angleterre, Corée, Émirats arabes unis,Espagne, États-Unis, France, Hong Kong, Royaume-Uni, Suisse, Turquie).

En 2011, Laurence Jenkell est partenaire officiel du G20 à Cannes et invente un concept d’expositions itinérantes de ses Bonbons géants aux couleurs des Drapeaux. Elle expose 55 sculptures Bonbons, versions monumentales et Drapeaux alliant diversité des matières et haute technicité, pendant cinq mois, àCannes sur la Croisette. Une haie d’honneur de ses sculptures Bonbons Drapeaux accueille les présidents pour le sommet du G20 à Cannes.

En 2012, elle expose ses sculptures Bouteilles Coca-Cola ADN au Club France au Village Olympique lors des Jeux olympiques de Londres.

En 2012 elle expose ses sculptures bonbons géants avec la Fondation Gabarron à Valence (Espagne) et aussi dans la ville de Calais ainsi qu'au musée des beaux-arts de Calais. En novembre 2012, la Gallery Artam Global Art lui offre un solo show lors de la 7e édition du Istanbul Art Fair pour ses sculptures Bonbons et ADN.

En 2013, elle célèbre l'anniversaire d'institutions telles que le centenaire de l'hôtel Carlton InterContinental à Cannes ou les 150 ans de la SBM à Monaco. Sa collection de bonbons drapeaux du G20 s'expose à Arcachon pendant tout l'été sur le front de mer.

L'année 2014 marque un tournant dans la carrière de l'artiste avec un programme d'expositions en Chine à Pékin, Shangai et Shenyang. Puis ses Bonbons drapeaux du G20 investissent les jardins du Centre Heydar Aliyev à Bakou (Azerbaidjan).

Laurence Jenkell deviendra l'ambassadrice de l'art et de la culture pour l'Azerbaidjan et ses sculptures bonbons seront présentées lors de toutes les visites officielles de l'Azerbaïdjan à l'étranger et aussi pour les 1er Jeux européens de Baku en 2015.

Analyse de l'œuvre

Laurence Jenkell décline le bonbon sous toutes ses formes : peintures, inclusions et sculptures. Ce simple objet de désir devient son sujet de prédilection.

C’est dans son atelier de 800 m2 situé à Vallauris que Jenkell crée ses œuvres, s’inspirant des influences et tendances actuelles de la mode, du design et de notre société de consommation. Elle élabore un nouveau procédé qu’elle intitule “Wrapping” qui a pour but de magnifier l’objet par une technique de drapé et de torsion du plexiglas dans le pur esprit des emballages de friandises.

Chaque œuvre est une pièce unique. La maîtrise de son art et sa volonté créatrice amène Laurence Jenkell à utiliser d’autres matériaux comme l’aluminium, lebronze et le marbre mais également à s’exprimer par la fragmentation. Plus qu’un support, le bonbon interprété par Laurence Jenkell devient un « langage. »

Un discours spécialiste dirait que sa sculpture bonbon est un geste radical issu du contenu sémantique du pop art et du nouveau réalisme. Un discours profane parlerait d’une gourmandise artistique qui délecte nos sens et qui par sa douceur évoquée permet de magnifier l’ensemble des sujets portés par ces bonbons. L’œuvre artistique de Laurence Jenkell s’inscrit dans une démarche intellectuelle et culturelle : le sujet du Bonbon alliant simplicité et universalité, et à travers les bonbons drapeaux une interrogation sur la question de l'identité d'une nation. Source

Laurence Jenkell, Wrapping rouge : 

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