Tapisserie Tournai

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Tapisserie Tournai en vente aux enchères

Laine et soie

D’après les cartons de Juan Cevadero, mentionné en Espagne à Séville en 1514

De la Tenture des Indes, un indigène danse au son d’un concert princier devant la reine assise sur son trône,

sous un dais avec un médaillon à la tête d’un César barbu évoquant Charles Quint.

Au premier plan sur la gauche, un personnage habillé à l’occidental dessine la scène, au-dessus de sa tête un cartel : CEVADERO PINTORIS.

À l’arrière-plan, les indigènes sont occupés aux travaux des champs.

Avec sa bordure à fond noir de guirlandes de fleurs et fruits.

Début du XVIe siècle.

(Usures, nombreux retissages qui apparaissent en orangé et beige, quelques parties décousues)

HAUT. 405 cm – LARG. 560 cm 

Bibliographie : L’ŒIL n° 183, mars 1970, Madeleine Jarr, L’homme sauvage, p. 19 et 20. Le thème de l’homme sauvage « qui paraît dès le XVe siècle dans les tapisseries de Tournai, fera place pendant la Renaissance, aux sujets « indiens » dont la vogue sera considérable jusqu’au XVIIIe siècle » …. « L’homme de la Renaissance observe le monde avec un regard nouveau et une curiosité toujours accrue. Nous en voulons pour preuve cette tapisserie encore inédite d’une collection particulière, que l’on peut également attribuer aux ateliers de Tournai de la première moitié du XVIe siècle »… « Au moins connaissons-nous le nom de l’auteur du carton de cette tapisserie qui, par ailleurs pose beaucoup d’énigmes. Il existe peu de renseignements sur Juan Cevadero, mentionné comme peintre travaillant à Séville vers 1514 …. Depuis le début du siècle (1503) les rois catholiques ont installé, à Séville, la Casa de Contratacion qui assure aux Sévillans le monopole de la flotte des Indes. L’ascension de cette ville est spectaculaire et en quelques années elle devient l’une des métropoles du commerce mondial ». Appartenant au groupe de tapisseries à sujet exotique, il faut citer la tapisserie étudiée par Götz Pochat dans La Gazette des Beaux-Arts, novembre 1973, p. 305 et ss. Il s’agit d’une tapisserie d’Arras du début du XVIe siècle, conservée au Musée des Arts Africains et Océaniens représentant une princesse indienne avec à ses pieds des musiciens et danseurs. Dans le catalogue de l’exposition de Bruges, 1987, « Bruges et la Tapisserie », p. 217, note 6, Guy Delmarcel : « Voir Pochat p. 305-310, qui décrit ici une tapisserie avec ce cortège mais sans inscription, actuellement conservée au Musée des Arts Africains et Océaniens à Paris, et réalisée vers 1509-1511″. A rapprocher de la tapisserie de Tournai, la fontaine de jouvence, présentée chez Tajan le 19 octobre 2012, lot 394, vendue 195 000 €.

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Tapisserie en laine et soie représentant une scène de chasse. Tournai , premier quart du XVIe siècle

Tapisserie tournai expertise et estimation

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