L'historien de l'art Daniel Arasse analyse le tableau de Léonard de Vinci, «fascinant par sa densité et sa sobriété» et qui lui aura demandé pas moins de «vingt ans pour l'aimer, pas seulement pour l'admirer.»
Qu’est ce qui fascine dans un tableau, qui fait que telle œuvre plutôt qu’une autre nous arrête et qu’on ne peut s’en détacher ? En 2003, l'historien de l'art Daniel Arasse tentait de répondre à ces questions à travers une série de vingt-cinq émissions sur France Culture. Une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, de l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure. Durant les vingt minutes à écouter ci-dessus, il convoque Léonard de Vinci et analyse le tableau peut-être le plus célèbre du monde: La Joconde. Tableau « fascinant par sa densité et sa sobriété», dit-il qui lui aura demandé pas moins de « vingt ans pour l'aimer, pas seulement pour l'admirer. »