Art contemporain, un marché qui monte !

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Art contemporain, un marché en boom

Paris, le 10 octobre 2013, Art Media Agency (AMA).

Avant la publication du rapport annuel sur le marché de l’art réalisé la societé Artprice, l’AFP (Agence-France-Presse), a publié un extrait dévoilant que le marché de l’art contemporain avait crû de 15 % entre 2012 et 2013, dépassant pour la première fois le milliard de dollars.

Entre juillet 2012 et fin juin 2013, les ventes d’art contemporain, comprenant des pièces d’artistes nés après 1945, se sont élevées à 1,047 milliard d’euros. Ce chiffre correspond à une augmentation de 140 millions d’euros comparé à la même période entre 2011 et 2012, un résultat qu’Artprice décrit comme un « record historique ». Ce chiffre ne s’explique pas par le nombre de lots présentés aux enchères, qui demeure relativement stable autour de 45.000, mais par la grande qualité des œuvres vendues.

Bien que le marché de l’art contemporain connaisse a priori un essor, le marché de l’art dans son ensemble marque cependant un léger repli, avec une décroissance de 2,4 % à 8,092 milliards de 2012 à 2013.

Évoquant les résultats, le président et fondateur d’Artprice, Thierry Ehrmann explique que « Cette croissance insolente de l’art contemporain est la preuve de la maturité de ce marché qui était jusqu’à récemment le premier à plonger pendant les périodes de crise ». Thierry Ehrmann parle d’une confiance et d’un intérêt dans l’art contemporain, concernant à la fois les musées et les investisseurs, décrivant l’art contemporain comme un « Miroir de notre temps », « plus accessible, et moins élitiste que l’art moderne ».

Même si l’art contemporain ne représente seulement 13 % du total des transactions du marché de l’art, les ventes dans le secteur ont connu un essor significatif, confirmant l’importance du genre. Il y a dix ans, les ventes d’art contemporain réalisaient un total de 75 millions d’euros ; entre 2007 et 2008, ce chiffre s’était brusquement élevé à 979 millions d’euros.

Le communiqué d’Artprice révèle que l’art d’après-guerre, incluant des travaux d’artistes nés entre 1920 et 1945, se stabilise à 1,66 milliard d’euros pour 2012-2013. L’art moderne, qui couvre la période entre 1860 et 1919, montre un recul de 9 % à 3,85 milliards d’euros, quoiqu’il représente 47 % de la valeur totale des transactions. Le marché consacré aux grands maîtres a chuté de 7 % à 758 millions, tandis que l’art du XIXe siècle a vu son résultat augmenter de 12 % à 771 millions d’euros.

Les États-Unis ont regagné leur place à la tête du marché de l’art contemporain entre 2012 et 2013, repassant devant la Chine avec un total de 353,77 millions d’euros, un bond de 56 % par rapport aux chiffres de l’année précédente. La Chine est retombée à la deuxième place, ses ventes d’art contemporain ayant chuté de 5,9 %, ce qui représente un total de 353,57 millions d’euros. Le Royaume-Uni vient ensuite, avec des recettes de ventes atteignant 221,4 millions d’euros, tandis que la France a accueilli la vente de 29,2 millions d’euros d’œuvres art.

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Les collectionneurs d'art contemporain qui ont acheté par plaisir ont en général parmi leur collection quelques pièces qui ont pris une réelle valeur, et d'autres dont les artistes sont restés dans l'ombre, sans ne jamais atteindre ni notoriété ni valeur. Les acheteurs spéculatifs doivent être prudents car attention : ce n'est pas parce que l'oeuvre est signée de l'artiste réputé que cette oeuvre se vendra bien à l'avenir; il faut étudier comme tout marché spéculatif la tendance. N' hésitez pas à faire appel à nos experts qui vous communiquent gratuitement une estimation correspondant à la valeur réelle sur le marché de l'art.

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