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Ce n’est pas le regard qui s’empare des images, mais celles-ci qui s’emparent du regard». (Kafka)
MONTRE BRACELET de dame en or jaune, modèle PANTHÈRE, le boitier cerné d’une ligne de diamants, le cadran blanc à chiffres romains.
BRACELET MONTRE « Baignoire » en or jaune
lunette bordée de diamants, fond crème
N° 1954 CC 63066
bracelet cuir, boucle déployante signée en or jaune
quartz
Poids brut: 39,56 g
Etat neuf
Broche or jaune et diamants
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Fils d’un père italien et d’une mère allemande, François Stahly passe de 1912 à 1931 sa jeunesse en Suisse, à Lugano, Wintherthour et Zurich. Il fait dans une imprimerie son apprentissage de lithographe, fréquente dès 1926 la Kunstgewerbeschule de Winterthour où sont enseignés les principes du Bauhaus et l’Ecole des Beaux-Arts de Zurich.
En 1929, le premier de ses cinq séjours en Tunisie, est un véritable « éblouissement ». Il se met très vite au travail… et sur deux fronts. D’une part, le portrait, de l’autre, la peinture sur le motif de scènes indigènes.
Importante ménagère en argent modèle Grande Imperiale
Lado Goudiachvilli, est né le 18 mars 1896 à Tbilissi il y meurt en 1980.
Arno BREKER (1900-1991)
Mascotte automobile représentant un Jaguar bondissant, circa 1925
Boucles d’oreilles en or stylisé serties en partie basse de petits diamants
Système à clips
Signées et numérotées
Poids brut : 18,1 gr
Véritable clé de lecture pour comprendre les sources de l’art moderne, le mouvement d’avant-garde De Stijl est une vision esthétique et sociale de l’art, tournée vers l’universel et à la recherche d’un ‘art total’. Peinture, sculpture, conception de mobilier, architecture et urbanisme sont les supports de cette expérimentation qui anime les différents créateurs du groupe.
André Marfaing est un peintre français non figuratif. Pour lui, il ne s’agit pas de représenter la réalité naturelle mais de débarrasser la peinture du poids représentatif, de dépasser le tangible pour matérialiser l’implicite, avec un minimum de moyens.
Si vous possédez un tableau de BOTTERO, notre maison de vente aux enchères vous communique gratuitement une estimation en ligne, vous permettant d'évaluer à sa juste valeur votre tableau. Nous vous proposons ensuite une assistance pour la vente de votre tableau, bénéficiant des conseils de nos experts. Notre cabinet intervient également dans le cadre de succession, de partage, et d'assurance.
Camille BOMBOIS (1883 – 1970)
Johannes Arnoldus BOLAND (1838- 1922)
Maurice Girardin est né en 1884 au sein d’une modeste famille. Son père tenait une boucherie.
Venus à Concarneau des quatre coins du monde, dès la fin du 19ème siècle, les peintres ont eu le coup de foudre pour ce village de pêcheurs et ses chaloupes sardinières évoluant au pied des remparts de la Ville Close. Comme le néo-Zélandais Sydney Thompson, arrivé en 1902, certains s’y sont installés à demeure. Son oeuvre, l’une des plus appréciées aujourd’hui, est peu visible tant les collectionneurs se disputent les toiles. Avec patience et persévérance, aidée par son amie Mimi Tallec, la fille du peintre, Annette Thompson a entrepris de répertorier l’ensemble des peintures de son père, décédé en 1973 à l’âge de 96 ans. Exécutées directement sur le motif, ces toiles et aquarelles représentent un ensemble important et sont dispersées dans le monde entier. A ce jour, quelques 1700 d’entre elles ont été répertoriées. Plus de 500 concernent le port de Concarneau. Sydney Lough Thompson a vécu plus d’une trentaine d’années dans notre ville, ses 3 enfants y sont nés. Il est l’un des fleurons de ce qu’il est convenu d’appeler "Le groupe de Concarneau" . Sensible à la luminosité de la baie, il a su rendre toute la subtilité de ses effets sur les paysages et les hommes avec une liberté de touche et une palette somptueuse. Si la partie concernant Concarneau est connue, celle réalisée dans les Alpes Maritimes, à Tourette-sur-Loup et Saint-Jeannet, ainsi qu’en Nouvelle-Zélande reste à découvrir pour ses nombreux admirateurs. Madame Thompson a bien voulu me confier ses archives. C’est avec enthousiasme que je me suis lancé dans la réalisation de cette vidéo de 52 minutes avec la participation de ceux qui ont connu le peintre. Madame Thompson a accepté d’y raconter quelques souvenirs. C’était aussi, pour moi, une occasion unique de conserver la mémoire encore vivante de ce qui fut une époque exceptionnelle pour notre ville.
Fils du peintre Franck Boggs dont il fut l’élève, Frank Will abandonne des études d’architecture pour se consacrer à la peinture.
La peinture orientaliste n’est pas une école, ni un style. Le lien entre les œuvres dites orientalistes se trouve uniquement dans le thème abordé. Ainsi les odalisques d’Ingres, de Delacroix ou de Renoir sont des tableaux orientalistes mais leur style est fondamentalement différent et ils n’appartiennent pas à la même école.
Le jeune Eugène Galien Laloue a tout juste 16 ans lorsque son père meurt. Il est l’aîné de neuf garçons et doit arrêter ses études. Sa mère le place alors chez un notaire.
Bague jonc sertie de diamants taille princesse
Monture or jaune
Poids brut : 8,2 gr
Poids total des diamants : 1,05 carat
Tour de doigt : 52 (Mise à la grandeur sur demande)
Un certificat sera remis à l’acquéreur.
Frank Myers Boggs voit le jour à Springfield, Ohio, le 6 Décembre 1855. C’était un peintre, aquarelliste et graveur. Boggs est un peintre américain expatrié de l’école française.
ARMURE DE TYPE DÔMARU, PAR MYÔCHIN MUNEYASU, DATÉE DE L’ÈRE TENPO (1830-1843)
Peintre spécialiste des vues de Paris, Georges Stein a parfaitement su retranscrire l’ambiance de la Belle époque dans ses tableaux. Il a représenté les endroits emblématiques de la Capitale : la Madeleine, les Champs-élysées, la Tour Saint- Jacques, l’Ile de la Cité, et surtout les grands boulevards. Georges Stein a également dépeint la société des années 1900 à travers différentes vues des quartiers de Nice et de Londres. Il a exposé à la Société des Artistes Français. Le Musée Carnavalet à Paris conserve certaines de ses oeuvres.
Parmi les principales toiles de l'artiste Antony Serres, nous citerons : Jésus devant Caïphe, 1859 ; Clytie abandonnée, 1865 ; au musée du Havre ;Procession de la couronne d’épines, 1865, à Londres, galerie Cooper ; L’école buissonnière, 1864, à Anvers ; Le corps de Charles le Téméraire à Nancy, 1866 à M. le sénateur Dauphinot ;Libation au dieu des jardins, 1866 au duc de Trévise ; Jugement de Jeanne d’Arc, 1867, au musée de Bx ; Tympanistria, donné par l’Etat au musée de Bx ; Le retour inattendu ; L’amour et la volupté, 1868 à M. Quinet de Rouen ; Louis XI et l’oiseleur, 1869, à M. Jonathan Holden, à Reims ; Les fugitifs , invasion des Barbares dans l’empire romain, 1870 , à M. Coquet de Reims ; La siesta, 1870 à M. Lhumi ; Les enfants du village, 1874 , à M. Ostoroch ; Les hérétiques au XVe s., 1877, galerie de Lisbonne ; Un bouffon, 1878, Le renoncement, 1879 ; Le cantique, 1880 ; à la Société des amis des arts à Rouen ; Allégorie, 1881.
Peintre emblématique de l’Ecole orientaliste Américaine, Frederick Arthur Bridgman est né en 1847 à Tuskegee en Alabama. À trois ans, il perd son père, un médecin itinérant du Massachussetts, et sa mère s’installe à Boston avec ses deux fils puis à New York, où, faisant déjà preuve d’un talent artistique certain, Bridgman devient graveur à la American Banknote Company en 1864. Mais très vite il préfère se consacrer à la peinture et s’inscrit aux cours du soir à la Brooklyn Art Association puis à la National Academy of Design.
Elève d’Eugène Isabey, il est trés surprenant que Jean Baptise Brager n’ait jamais été nommé peintre officiel.
Elève de l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon puis de l’académie Julian à Paris, Paul Cirou débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1898. Il expose régulièrement des paysages ainsi que les meubles de sa création, en particulier au Salon des Indépendants. Il découvre l’Algérie en 1907, où il se rend pour des raisons de santé, puis s’y installe vers 1912. A partir de 1920 et jusqu’en 1932, il vit à Tlemcen, puis, de 1933 à 1935, à Mascara, avant de revenir en France. L’Etat lui achète des œuvres, dont une toile 200 x100cm,Porteuses d’eau Kabyles, conservée au Musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt.
Le sujet de la Cueillette des roses a été traité à de nombreuses reprises par le peintre Rudolf Ernst, offrant des variantes dans les jeux de regards, la position des femmes ou la poterie contenant les roses. Ses compositions sont agencées de telle sorte que les éléments de décoration les plus disparates produisent ensemble un fort effet d’authenticité. Par la subtile retranscription de la distribution traditionnelle de la lumière, et la diversité des matériaux décrits, Rudolf Ersnt apparaît comme un exemple significatif de ce courant de la peinture orientaliste, qui s’attachait surtout à retranscrire l’ambiance exotique par l’abondance des objets artisanaux.
Danois. Le métier de son père, employé des douanes royales danoises, lui permet de côtoyer les bateaux et les ports au cours de son enfance. Mais une grave myopie l’empêche de devenir marin. Il sera peintre de marine. Il étudie auprès de Eckersberg, peintre de marine danois. Remarqué par le roi Christian VIII il effectue plusieurs voyages d’études sur les vaisseaux de la marine d’état. Il effectuera un voyage vers le Maroc en 1844. Il expose au Salon de Paris en 1848 puis s’installe en France. Il fait un nouveau voyage en 1853 pour Constantinople comme attaché d’ambassade et peintre auprès du Sultan. Il se lie avec Camille Pissaro qui devient son protégé. Ce dernier l’assiste parfois dans la réalisation de certaines de ses toiles pour les ciels en particulier.
Peintre de fleurs et de natures mortes, Georges Jeannin se forma en travaillant dès l’age de vingt ans chez un industriel, pour lequel il réalisait des peintures décoratives. Il fut également l’élève de Vincelet. En 1868, Jeannin débuta au Salon des Artistes Français, et depuis cette date il y figura régulièrement jusqu’à sa mort en 1925. Il obtint une Mention honorable en 1876 pour “Provision de fleurs”, qui fut achetée par la Princesse Mathilde, et devint Sociétaire des Artistes Français en 1878. Il reçu une Médaille de troisième classe la même année. Le succès ne tardant pas à venir, sa “Charretée de fleurs” exposée en1879 fut acquise par l’Etat pour le Musée du Luxembourg. En 1880, l’Etat lui achète à nouveau“Embarquement de fleurs” pour ce même Musée. En 1882, son tableau “Un jour de fête” est acquis par la ville de Paris pour l’Hôtel de Ville. Très apprécié des critiques et de tous, il obtint une Médaille de deuxième classeen 1888, une Médaille de bronze en 1889 au cours de l’Exposition Universelle, et une Médaille d’argent en 1900 pour l’Exposition Universelle suivante. Nommé Chevalier de La Légion d’Honneur en 1903, il était président de la Société des Peintres de Fleurs. Il décora également le Salon du Passage de l’Hôtel de Ville de Paris avec A.Cesbron. Peintre extrêmement doué, Georges Jeannin était également un musicien de talent.
Eugène Boudin est né à Honfleur, en Normandie, fils de Léonard-Sébastien Boudin, marin et de son épouse Marie-Félicité Buffet.
Le Corbusier naît sous le nom de Charles-Edouard Jeanneret. Il se passionne très vite pour l’architecture et puise ses inspirations dans les nombreux voyages qu’il effectue durant sa jeunesse (Europe, Afrique du Nord, Balkans). Installé à Paris depuis 1917, il participe à la création de l’Esprit nouveau, une revue d’art et d’architecture dans laquelle il prend le pseudonyme du Corbusier. Par la suite, il se fait connaître par des ouvrages décrivant ses techniques et sa vision de son art (Vers une architecture, 1923 ; Urbanisme, 1924). Il met en oeuvre ses théories dans plusieurs chantiers, alliant toujours l’esthétique à la fonctionnalité. Dès 1928, Le Corbusier prend part aux Congrès internationaux d’architecture moderne. Dans la Charte d’Athènes, il présente ses conceptions de l’architecture liée à la vie sociale et quotidienne urbaine. Au lendemain de la guerre, il propose ses « Unités d’habitation » et réalise la Cité radieuse de Marseille. Grand théoricien, il poursuit ses publications avec le Modulor (1950), présentation de l’architecture moderne. L’année suivante, il se rend en Indes pour réaliser de nombreux établissement de Chandigarh (le Capitole, le palais de justice, le Secrétariat et le Palais des Assemblées). Grand architecte urbaniste moderne, le Corbusier marque profondément le XXe siècle.
Classé parmi les impressionnistes russes il est admis en 1885, à l’âge de 11 ans à l’école de dessin gratuite de sa ville natale de Voronej et c’est en 1894 qu’il est admis en qualité d’auditeur libre à l’Académie des Beaux Arts de Saint-Pétersbourg.
Dans l’atelier dirigé par Ilya Répine (1844-1930), Paul CHMAROFF rencontre Koustodiev, Ostroumov-Lebedeva,.. et c’est en 1899 qu’il reçoit le titre officiel de “peintre” ainsi qu’une bourse d’étude à l’étranger grâce à sa fresque historique “Malheur aux vaincus”.
En 1923, il part étudier à Rome pendant 2 ans avant de s’installer à Paris en 1924.
Membres d’un groupe constitué par l’Etat, les peintres officiels de la Marine se flattent de former l’ensemble artistique le plus ancien. Si Vernet fut honoré du titre de « Peintre de la Marine du Roi », le Corps auquel appartiennent les peintres de la Marine aujourd’hui n’a été créé officiellement qu’en 1830.
Né à Odessa en mai 1873, arrivé à Paris en 1892 avec son maître Vereschaguine, Elie-Anatole PAVIL travaille avec Bouguereau et Detaille.
Qualifié de peintre « le plus songeur des figuratifs », cet artiste est considéré comme un des meilleurs peintres de l’École provençale contemporaine. Il affectionne plus particulièrement les marines et les paysages provençaux, les ambiances simples et chaleureuses, qu’il peint avec finesse dans des harmonies de couleurs aux tons pastels
Peintre espagnol, José Cruz-Herrera est le descendant du peintre andalou du XVIIème siècle Francisco Herrera le Vieux. Il suit un enseignement artistique à Séville et à Madrid, puis visite Paris et la Belgique. Après sa première exposition à Madrid en 1915, il part pour l’Amérique du Sud. Il séjourne à Monte-Video, Buenos Aires où il est très apprécié pour ses portraits. De retour en Europe, il expose à Venise, Londres, Paris ainsi qu’en Espagne et reçoit plusieurs médailles. Il découvre le Maroc au cours d’un bref séjour puis, fasciné par ce pays, décide de s’y installer définitivement en 1923, à Casablanca. La ville connaît alors un rapide essor et les collectionneurs sont avides d’acheter des peintures pour agrémenter leurs nouvelles demeures. Jules-Henri Derche, créateur de meubles et décorateur, est l’un des principaux artisans de la vague de prospérité artistique. Il expose les œuvres de Cruz-Herrera dans sa galerie et ce dernier s’y façonne une réputation durable. Il sera ainsi exposé, pendant plus de trente ans, dans plusieurs galeries de Casablanca ainsi qu’au Salon Artistique de l’Afrique Française.
Fasciné par la beauté des femmes marocaines, Cruz Herrera réalise ici l’un de ses plus grands chefs d’œuvre. Grâce à une description authentique des visages, il nous plonge dans son intimité et son amour pour son modèle fétiche (qu’il peignit jusqu’à sa mort) grâce à un subtil jeu de regard.
A l’heure où les Bourses mondiales perdent des plumes et sont d’une volatilité extrême, on s’interroge sur les valeurs refuges. L’or est insaisissable, le franc suisse très étroit. Et pourquoi pas l’art ? La question ne date pas d’aujourd’hui.
En 1864 il rencontre Rose Beuret, une ouvrière couturière âgée de 20 ans qui lui servira de modèle et deviendra sa maîtresse et sa future épouse, et avec qui il aura un fils Auguste Eugène Beuret en 1866, qu’il ne reconnaitra jamais. Rose fut plusieurs fois le modèle de Rodin, témoignant de son évolution stylistique, de « Jeune fille au chapeau fleuri » en 1865, particulièrement imprégné par le style charmant du XVIIIe, en passant par « Mignon » en 1869, puis « Bellone », exécutée en 1878 après son retour de Belgique.
Georges Artemoff part en convalescence à Bourg Saint Maurice(16) et pendant cette période, son adresse est chez Zadkine à La Ruche. Il fait le portrait de Sophie de Pompignan, des paysages et toute une série de tableaux ayant comme thème les contes russes.
Dessinateur racé, Gaston Sebire brosse de vastes compositions, dans une gamme de gris distingués, qui le font comprendre dans le mouvement néo-réaliste qui suivit la mort de Francis Gruber
L’appréciation de la couleur est déterminante dans l’estimation d’une pierre, et elle explique les différences de prix d’un diamant à l’autre.
Georges Valmier est un peintre français né en 1885 et mort en 1937. Son œuvre traverse les grands courants modernes de l’histoire de la peinture, de ses débuts impressionnistes, puis le cubisme qu’il découvre vers 25 ans, et enfin l’abstraction à partir de 1921 comme une réponse finale à ses recherches.
Maurice Estève accordera à la galerie Louis Carré, un contrat en 1942 qui lui permettra dès lors de vivre de son œuvre.
Ossip Zadkine naît le 14 juillet 1890 à Vitebsk en Biélorussie. En 1905, ses parents l’envoient dans le Nord de l’Angleterre, le pays natal de sa mère. Il se nomme Joe Zadkine jusqu’en 1914. Après avoir achevé ses études au Regent Street Polytechnicum et à l’école centrale d’artisanat de Londres, le jeune artiste se rend à Paris en 1909. Là, Ossip Zadkine s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts qu’il quitte cependant peu de temps après pour travailler désormais en tant qu’artiste indépendant.
Peintre très productif (plus de mille toiles), d’Espagnat utilise les couleurs franches des fauves (Méditerranée, v. 1902, Nice, M. B. A.) en les soulignant toutefois de cernes appuyés, dans un style proche de celui de Renoir (à qui il rend souvent visite à Cagnes avec son ami Valtat). Sa peinture à tendance intimiste évoque Bonnard et Vuillard dans des portraits d’écrivains et d’artistes (Paul Valéry,1910 ; André Mare, 1931), des scènes en plein air, des compositions à plusieurs personnages (lesCouseuses, 1898 ; la Pergola, 1907, Paris, Orsay) et des natures mortes (Fleurs, v. 1939, Saint-Tropez, musée de l’Annonciade). Son activité est multiple : dessinateur dans le Courrier français puis le Rire,illustrateur pour les Oraisons mauvaises de Rémy de Gourmont (1897), le Centaure de Maurice Guérin (1900) et l’Immortel d’Alphonse Daudet (1930) ; peintre de décorations murales à Vilennes-sur-Seine pour la villa du Dr Vian (1900), pour la mairie de Vincennes (1936), le paquebot Normandie (1935) et le palais du Luxembourg (1939), il exécute également des décors de théâtre pour Fantasio de Musset (1912) et le Barbier de Séville de Beaumarchais (1934).
En août 1888, a lieu la véritable rencontre avec Gauguin, Bernard est à Pont-Aven avec sa soeur Madeleine, de trois ans sa cadette. Gauguin et Bernard sont alors à un moment charnière de leurs évolutions artistiques respectives, ils se dirigent tous deux vers la synthèse conceptuelle et la synthèse formelle d’où nait le symbolisme de Pont-Aven: le « synthétisme » se traduit par une suppression de tout ce qui n’est pas mémorisé après la visualisation, les formes sont simples et la gamme de couleur est restreinte. En 1889 a lieu une exposition des peintres du groupe de Pont-Aven, au café Volpini à Paris.
Boucheron est une prestigieuse maison française de Haute joaillerie, d’horlogerie et de parfumerie, fondée en 1858 par Frédéric Boucheron.
Au-delà de la femme éphémère des Oulad Naïl, c’est le mythe de « Khadra »où la condition imposée à certaines femmes qu’il représente dans leur plasticité simple et crue. Mais la volupté émanant de ces teintes lumineuses et des couleurs chatoyantes exprime la beauté sans jamais sombrer dans la vulgarité.
Dynastie d’ébénistes parisiens, d’origine hollandaise. L’activité des Van Risenburgh s’étend du début du xviiie siècle (arrivée de Bernard Ier à Paris) à 1775 environ (date où son petit-fils Bernard III abandonne le métier pour se consacrer à la sculpture).
Vers 1770
Bâti en chêne, placage de bois de violette, marqueterie de bois divers sur fond de sycomore, bronzes dorés, marbre blanc veiné
H. 0,87 m ; L. 1,275 m ; P. 0,6 m
Inv. J 394
Jacques Adnet« Nous trouverons le beau dans la noblesse et la simplicité » |
Texte extrait de la revue Elites Françaises N° Spécial 1948 |
Exclu de l'Atelier Cormon en 1886, il quitte Paris pour un voyage à pied en Normandie et en Bretagne. À Concarneau il rencontre Émile Schuffenecker (1851-1934) qui lui donne une lettre d'introduction à l'attention de Paul Gauguin. Bernard se rend à Pont-Aven mais il y a peu de contact avec Gauguin.
C’est en examinant ces graphiques que l’on comprend le travail du créateur. L’escalier, la porte, le lampadaire, la table, Gilbert Poillerat les éclaire en décidant de leurs formes et de leurs volumes, car il ajoute à son art de décorateur les connaissances techniques de la forge.
Jules Pascin ( 1885-1930 ), de son vrai nom Julius Mordecai Pincas est le fils un riche marchand, de la ville de Vidin en Bulgarie. Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C’est ainsi qu’il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin
La Chine s’est hissée à la première place du marché des enchères de l’art en 2010, détrônant les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui dominaient le marché depuis 50 ans. Cette même année, dans le top 10 des artistes mondiaux en termes de produit de ventes annuel, figurent quatre Chinois. Parmi eux, Qi Baishi (1864-1957), dont une des oeuvres a battu le record mondial de vente pour une peinture contemporaine chinoise, est révélateur de la nouvelle place de la Chine.
La Galerie Down Town a acquis les archives de Steph Simon qui diffusa, dans les années 50, le nec plus ultra du design. En tête, Perriand et Prouvé.
Cette exposition prend tout son sens à la fois sur le sujet historique dominant la « terre sigillée », technique hautement ancestrale datée des grecs, et sur la personnalité artistique étonnante de Pierre BAYLE, en quelque sorte la matière et l’homme.
Alexandre Orloff est un peintre d’origine russe, né à Rodome en Pologne (selon d’autres sources – à Saint-Pétersbourg) en 1899, mort àprès de Paris, en 1979.
Hassan El Glaoui a marqué son penchant pour le dessin et la peinture dès sa tendre enfance. Il doit sa carrière au Premier ministre Winston Churchill qui recommanda à son père, le Pacha El Glaoui, de ne pas contrarier la vocation de son fils. Electron libre de la galaxie picturale marocaine, Hassan El Glaoui s’est tracé son propre cheminement, loin des préoccupations modernistes de sa génération. Franchement figurative, la peinture d’El Glaoui est renommée pour sa thématique sur le cheval et la fantasia. Il a réussi ainsi à sublimer la relation fusionnelle entre le cavalier et sa monture, réveillant ainsi notre sensibilité à un mode de vie et d’existence aujourd’hui disparu ou en voie de l’être. Loin de se cantonner aux chevaux, Hassan El Glaoui peint également portraits et natures mortes.
Né en 1898 à Taizé en France. De 1925 à 1943, Charles Lapicque pratique la peinture en parallèle à son métier d’ingénieur en électricité. Après la Seconde Guerre mondiale, il se consacre exclusivement à la peinture et travaille comme peintre de la Marine de 1948 à 1966, ce qui lui permet de voyager dans le monde entier. Charles Lapicque est mort en 1988 à Orsay en France.
À l’instar de sa vie, la carrière artistique de Francis Bott est également marquée par les changements et l’instabilité : dans les années 1930, alors qu’il commence dans le style de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit), ses relations avec Max Ernst et son amitié avec Francis Picabia, ainsi que son intérêt pour Salvador Dalí dans les années quarante, le mettent directement sur la voie du surréalisme. En 1948, Francis Bott se tourne vers l’abstraction qui est, selon ses propres termes, « le nouveau langage universel de l’art d’avant-garde. » Sa rencontre avec Alix de Rothschild en 1952 contribue fortement à sa reconnaissance artistique ; elle lui achète un premier tableau et lui accorde une bourse d’une année. Il acquiert ainsi durant les années 1950 et 1960 un mode d’expression personnel qui consiste à appliquer des couleurs à la spatule, notamment le célèbre bleu de Bott (Bott-Blau). Il en résulte une œuvre autonome qui associe des thèmes abstraits et des couleurs fortes. Ce sont-là ses œuvres les plus convaincantes. La reconnaissance artistique de Francis Bott s’affirme. Durant l’été 1962, il est chargé de cours invité à l’Institut des Beaux-Arts de Hambourg. Depuis le début des années 1960, ses travaux sont exposés dans de nombreuses galeries d’Europe. Dans sa dernière phase de création qui commence dans les années 1970 et témoigne à partir de 1976 environ d’un retour à ses racines surréalistes, Bott reprend ses formes d’expression éruptives ; ses toiles et ses gouaches sont maintenant des « constructions » spatiales. Elles deviennent moins hermétiques, font de nouveau une place aux représentations de formes humaines et reflètent la sérénité de l’âge. Francis Bott lui-même voit, à la fin de sa vie, ses travaux abstraits et surréalistes comme une œuvre homogène, comme la synthèse du travail de toute une vie.
Bibliographie
Tableau de Marcel Leprin vendu sur Expertisez : Marcel Leprin, jeune femme, dessin au crayon et gouache
Dessinateur et fabricant de joaillerie américain (1925-1975). Né en Caroline du Nord, David Webb étudie à New York le dessin et la fabrication de joaillerie, dès l’âge de seize ans. Il apprend les rudiments du travail des matériaux précieux dans le laboratoire d’un de ses oncles.
Ce qui caractérise l’œuvre d’Albert Gleizes est son évolution permanente, ponctuée de points d’analyse, souvent traduits dans des écrits associés. Cette analyse n’avait, semble-t-il, pas l’objectif de donner un cadre aux évolutions futures, mais bien de retracer le cheminement et d’aboutir à quelques conclusions partielles.
Yves Tanguy est né le 5 janvier 1900 dans le bâtiment du Ministère de la Marine, place de la Concorde, à Paris, où son père est adjudant. Ses parents sont d’origines bretonnes, son père est de Brest et sa mère de Locronan. A dix-huit ans il s’engage dans la marine marchande et voyage dans le monde entier. Il décide de se consacrer à la peinture en 1923, à la vue du tableau Le Cerveau de l’enfant de Giorgio de chirico
Christophe Fratin est né en 1801 à Metz et décédé en 1864 au Raincy, près de Paris. Selon les sources, son père aurait été cordonnier ou – ce qui aurait pourrait être l’origine de la vocation de son fils – empailleur d’animaux. Le jeune Fratin suivit des cours de dessin où il obtint quelques prix. Plus tard, il déclara qu’il avait été élève de Carle Vernet et Géricault entre 1821 et 1831, ce qui est possible mais semble-t-il pas absolument avéré. Dans les années 1833 et 1834, Fratin réalise des plâtres d’animaux et les expose. Aussitôt, il est érigé par les uns en rival sérieux de Barye, par les autres en imitateur cherchant bien vainement à ramasser quelques miettes de la gloire de son grand prédécesseur.
"J’ai aussi beaucoup travaillé sur les bords de la Seine à Chatou, à Bougival, à Andrésy, Poissy et Triel que j’aime particulièrement, avec sa belle église gothique qui se reflète dans la Seine et les hautes collines boisées qui l’entourent ».
« Formé à l’école de Cézanne, de Lhote, de Braque et de Villon, heureusement influencé par un Matisse qui lui a communiqué son goût des couleurs claires et franchement étalées », selon les mots de Jean Rousselot, Ancillon combinait en ses tableaux « la rigueur géométrique des cubistes et néocubistes et la sensibilité chaude des Méditerranéens ». Ses amis peintres, parmi lesquels Brianchon et Legueult, se situaient comme lui dans ce que l’on appelait le courant de la Réalité, ayant opté pour une figuration indépendante et moderne de la vie quotidienne, résolument éloignée des diktats de l’abstraction intégrale.
Arman, durant toute sa vie a développé plusieurs processus de création autour des objets, dont l’accumulation, la destruction et le découpage. Il fini néanmoins par les transcender en accélérant leur processus de vie, les rendant ainsi éternels à la façon de Pompei. L’artiste dénonce à la fois la dimension matérialiste de nos vies en accumulant et détruisant les objets, mais nous rappelle aussi qu’après notre mort, ces derniers subsistent. Arman n’aurait il pas crée, en quelque sorte, les « Vanités contemporaines » ?
Auguste Caïn, fils d’un boucher, travaille plusieurs années comme apprenti avec son père. Puis il s’initie à la sculpture dans l’atelier d’Alexandre Guionnet, sculpteur sur bois, puis de François Rude (1784-1855). Il fréquente régulièrement le Jardin des Plantes à Paris pour dessiner sur le vif des attitudes de fauves qui lui serviront plus tard de modèles.
Gen Paul, peintre de Paris
Dans les années 1919-1920, Gen Paul apprend la technique de la gravure auprès d’Eugène Delâtre, qui imprime les eaux-fortes dans son atelier, rue Lepic. Le peintre réalise des petits tableaux, des vues de la Butte, modèles pour des aquatintes dont le tirage dépend du succès de chaque sujet. La plupart non numérotées, elles sont parfois signées Paul Trélade ou Eugène Lautral. A la fin des années 20, pendant sa période expressionniste il grave au burin ses sujets favoris, des musiciens, des maternités, des portraits. Il ne numérote pas toujours ces superbes estampes, et les signe parfois. Vers la fin des années 30, il grave quelques burins, dont des portraits de Céline ; l’un d’eux est reproduit dans “Le Figaro” du 4 décembre 1998, à l’occasion de la mise en vente à Drouot du manuscrit “Normance”, deuxième volume de l’ensemble “Féerie pour une autre fois”, ainsi que celui des “Entretiens avec le professeur Y”, textes écrits dans l’immeuble de la rue Girardon. Après la seconde guerre, Gen Paul réalise un assez grand nombre de lithographies, en noir, en sépia et en couleurs, en petite dimension ou en format jésus, toujours signées et numérotées (ou en E.A.).
Né en 1930 à Orciano di Pesaro, le sculpteur italien Giò Pomodoro est mort samedi 22 décembre. Installé à Milan, il avait commencé d’exposer en 1954 à la Galleria Numero de Florence, puis dans des galeries de Venise, Milan et Rome. En 1956, il est invité à la Biennale de Venise, et, en 1959, il participe à la première Documenta de Kassel. Dès lors sculpteur établi, comme son frère Arnoldo, Giò Pomodoro a exposé plus d’une centaine de fois dans des musées européens et américains, notamment à la Tate de Londres et au musée Hirshorn à Washington. La continuité caractérisait son travail abstrait. «Chacune de mes oeuvres est liée à la précédente et à la suivante, même si ce n’est pas de façon linéaire», expliquait-il, divisant sa carrière en quatre moments : «Signes en négatifs» (1953-1959) ; «Surfaces sous tension» (1958-1972) ; «Travaux en pierre» (1970-1980) ; et «OEuvres monumentales en pierre et bronze» (1980-2002). Giò Pomodoro avait réalisé des sculptures dans des lieux publics, comme le Pont des Martyrs, en 1980, pour la ville de Ravenne, ou le Lieu des quatre points cardinaux, en 1991, pour un parc dans la ville médiévale de Taino près de Milan. En 2000, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Contemporary Sculpture Award de New York. Plusieurs projets monumentaux étaient en cours lorsque Giò Pomodoro s’est éteint à l’âge de 72 ans.
Loin des clichés habituels, l’art chinois contemporain est le reflet de la Chine moderne, de ses ambitions et de ses contradictions. Les artistes expriment dans leurs oeuvres les nombreux paradoxes qui caractérisent la société chinoise actuelle : croissance phénoménale de l’économie rendue possible par une main d’oeuvre bon marché venu des campagnes, explosion urbaine, déshumanisation et vide du monde spirituel, richesse fulgurantes, inégalités croissantes, les effets de la censure… un bouillonnement qui ne laisse pas indifférent les artistes, avec ce regard souvent mi amusé, mi cynique sur le developpement de leur pays.
L’inventaire de ses expositions dans des galeries, de ses rétrospectives dans des musées, des commandes et des distinctions qu’il a reçues serait interminable. A partir des années 1980, sa notoriété gagne l’Asie, Singapour – où il travaille avec l’architecte Ieoh Ming Pei –, Hongkong, Taiwan, le Japon, la Corée.