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ARTHUS BERTRAND
José Maria DAVID (1944-1995) -
José Maria DAVID (1944-1995)
Parcourons quelques résultats en vente aux enchères publiques pour se faire une idée plus précise.
Jean FAUTRIER (1898-1964) - Composition
José Maria David est un artiste sculpteur, dont la spécialité est l'animal sous toutes ses formes.
Né en 1878 à Bordeaux. Mort en 1956 à Paris. XXe siècle, Marcel Cosson est un peintre Post-impressionniste français.
Il a exposé d’abord au Salon des Artistes Français à Paris, dont il devint sociétaire, mention honorable en 1901, troisième médaille en 1911, puis au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts et à celui des Tuileries.
Il a souvent traité des sujets d’opéra, de ballets, de cirque. Il fut un peintre de la femme, de la vie parisienne, du monde de la danse, du théâtre. (réf. Bénézit)
L'œuvre de Jean Dubuffet occupe une place majeure dans le paysage artistique de la seconde moitié du XXe siècle. C'est le premier paradoxe d'un artiste qui a refusé la culture occidentale dominante, les écoles, les courants, les techniques enseignées, mais qui a déployé ses efforts pour donner à l'art brut un statut artistique et qui s'est attaché à valoriser la matérialité du travail artistique, en expérimentant de multiples techniques.
Jean DUBUFFET (1901-1985) -
Otto WOLS (1913-1951)
JACQUES VILLON (1875-1963)
Les joueurs de cartes, d'après Cézanne
Aquatinte en couleur, contresignée au crayon en bas à droite
Dimanche 9 avril, les visiteurs se pressaient à la Pointe de la Douane et au Palazzo Grassi de Venise pour y découvrir les nouvelles oeuvres de Damien Hirst commissionnées par François Pinault. Un comeback remarqué pour l'enfant terrible de la scène artistique britannique.
Joaquín Mir Trinxet (en catalan, Joaquim Mir i Trinxet) est un peintre espagnol né à Barcelone le et mort dans cette même ville le . Il étudie à l'école des beaux arts de Barcelone ainsi qu'à l'atelier du peintre Lluis Granet. Il forme en 1893 la Colla del Safrà avec d'autres artistes : Isidro Nonell, Ricard Canals, Ramon Pichot, Juli Vallmitjana Colomines et Gual Queralt. De 1898 à 1900, il est en relation avec les artistes du bar Els Quatre Gats. En 1901 il part à Mallorca avec Santiago Rusiñol et s'installe à La Calobra.
Peintre mexicain, originaire de Guanajuato, Diego Rivera a suivi dans sa jeunesse les cours de l'école des beaux-arts de Mexico. Il se libérera de l'académisme espagnol (en particulier de l'influence de Velázquez) à la suite d'un séjour à Paris. C'est en effet dans la capitale française que le peintre, ami de Modigliani et d'Apollinaire, découvre l'art moderne, et surtout l'avant-garde cubiste. Malgré l'intérêt manifesté pour l'œuvre de Picasso, de Braque et de Juan Gris, l'artiste ne se sent pas à l'aise dans les milieux parisiens, et le cubisme n'exercera sur lui qu'une influence passagère. C'est au Mexique, secoué encore par la révolution, que Rivera trouvera les motivations profondes qui le poussent à rechercher une peinture vraiment originale et sud-américaine. Il élabore alors, avec son compatriote Siqueiros, les fondements d'un « art monumental et héroïque selon l'exemple des grandes traditions préhispaniques d'Amérique ». Cet art ne sera plus uniquement un art de chevalet, aristocratique et de petit format, mais un art monumental dont la vocation sera à la fois didactique (apprendre au peuple le passé) et épique (chanter et peindre les actes des peuples maya et aztèque). Rivera opte, comme Siqueiros et Orozco, pour la technique de la décoration murale. Le peintre n'hésite pas à mener une campagne à Mexico pour la création d'une école de peinture purement nationale où se développera, en outre, un retour à l'estampe populaire. L'artiste élabore, au cours des années vingt, de vastes fresques destinées à des établissements publics ; ces œuvres s'inspirent de l'histoire politique et sociale du Mexique Source
Peintre abstrait ayant réduit le geste de l'artiste à une forme minimale, Martin Barré fait partie de cette génération de peintres, qui, dans les années 1950, ont orienté toutes leurs recherches vers l'abstraction. Si, par sa rigueur et sa radicalité, on l'a parfois placé dans la lignée de Mondrian ou de Malevitch, il n'a cependant jamais adhéré aux mouvements du néo-plasticisme et du suprématisme et est toujours resté en dehors de toute école. Menant de manière très originale et personnelle ses propres recherches, il s'est éloigné de l'abstraction lyrique en vogue à son époque en proposant une peinture abstraite moins outrée. Refusant de penser qu'un tableau puisse représenter quoi que ce soit – une idéologie, l'espace qui l'entoure, etc. – il n'a cessé d'affirmer dans ses œuvres que la peinture est une réflexion sur l'espace du tableau où elle se fait, une peinture qui puise avant tout à sa propre histoire et se construit à partir de ses propres avatars. Source
Simon Hantaï, né Simon Handl le à Bia (aujourd'hui Biatorbágy) en Hongrie et mort le à Paris, est un peintre français d'origine hongroise.
Antoni Tapiès a révolutionné la peinture. Pas tout seul, pas en une seule toile. Mais ce peintre et sculpteur espagnol, mort lundi à 88 ans, a contribué à changer la conception de l’Art. Alors que la conception classique de celui-ci avait toujours estimé, depuis l’esthétique grecque jusqu’à Hegel, que l’Art devait échapper à la matière et au temps, «Antoni Tapiès a forgé son œuvre dans l’un et l’autre», remarque Youssef Ishaghpour, essayiste et auteur de Antoni Tàpies: Oeuvres, écrits, entretiens.
Né à Lübeck en Allemagne, le 18 Août 1935, Peter Klasen assiste terrorisé à l'âge de sept ans, au bombardement et à la destruction de sa ville natale.. Il perdra son père, et plusieurs membres de sa famille dans les combats de la seconde guerre mondiale. Tout son parcours et son oeuvre témoigneront de cette violence guerrière de l'enfance, dont il pressent encore sourdement au fond de lui même qu'elle est toujours présente dans la réalité de notre vie d'aujourd'hui.
Son oncle auprès de qui il vit alors a été l'élève d'Otto Dix, le peintre expressionniste, et son grand-père est un collectionneur d'art. Sensibilisé à l'univers de le peinture, il s'intéresse aussi à la littérature et lit Dostoïevski, Kafka, Thomas Mann.
Il est admis à l'Ecole des Beaux Arts de Berlin en 1955, où il a comme co-disciple Baselitz dans l'atelier de Hann Trier. En 1959, il décide de partir pour Paris après avoir reçu une bourse d'étude, afin de vivre en France dont son père lui avait tant parlé plus jeune et appris la culture et la langue.
Il s'intéresse au cinéma et voit à la Cinémathèque de la Rue d'Ulm les films allemands censurés par Hitler : Fritz Lang, Murnau, mais s'intéresse aussi à la nouvelle vague française : Godard, Truffaut, Chabrol. C'est à partir de là, avec la lectures des textes Dada et les travaux du Bauhaus, qu'il développe le concept d'e travailler à partir de la photographie, et de l'intégrer dans ses recherches picturales.
A partir de 1961, il intègre dans ses toiles des images morcelées ou déchirées de corps féminins, d'affiches publicitaires, mais aussi des images d'objets découpés dans la presse.
Après l'art informel, tel qu'il qualifie l'abstraction, qui selon lui est allé au bout de sa démarche, Peter Klasen devient le peintre du renouveau de l'image dans la peinture
Dès lors, avec des oeuvres parmi lesquelles par exemple " Nausée " en 1961, " La conscience du Corps " en 1964, " Stripteaseuse " et "Zone Interdite " en 1965 , il devient l'un des pionniers de la Figuration Narrative et participe à de nombreuses exposition.
En 1971, une rétrospective intitulée "Ensembles et Accessoires" au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui est consacrée, dans laquelle il présente des oeuvres dans lesquelles des instruments chirurgicaux, des tuyaux, des néons et divers objets font leur apparition, ainsi que cuvette de WC ou baignoire représentées en grandeur nature.
Les années 1973 - 1980 orientent Peter Klasen vers des représentation en gros plans d'objets isolés sur des fonds neutres : des grilles, des barrières, des portes, des cadenas, qui pour lui représentent une vision de la maladie urbaine.
En 1981 un voyage à New York le conduit à prendre de multiples photos de graffitis, de salissures, de coulures, d'objets rouillés, qui sont présentées dans une exposition chez Adrien Maeght intitulée " Traces " en 1982, et l'amènent à s'intéresser aux effets du temps et de l'éphémère, à la dégradation et à l'usure, qui prennent alors une place importante dans son travail.De 1986 à 1989, il entreprend une série de cent tableaux intitulée " Mur de Berlin ", qui s'achèvera avec le démantèlement du mur en Novembre 1989. Cette série le conduit ensuite à s'intéresser à la représentation urbaine et à en dévoiler la face cachée : les murs, les entresols, les parkings, le béton, les objets abandonnés jusqu'à une exposition qu'il organise et intitule " Histoire de Lieux Ordinaires " en 1989 chez Louis Carré & Cie.
Avec les années 2000, il renoue avec l'intégration des images du corps dans des toiles de grandes dimensions et s'interroge avec les attentats terroristes du 11 septembre 2001sur la valeur qu'il reste de l'existence humaine en rapport avec la violence grandissante de nos sociétés.
Vins et spiritueux : BASTOR LA MONTAGNE - CLOS DES LAMBREYS - CLOS DU MARQUIS - CLOS SAINT DENIS - CLOS VOUGEOT - CORTON POUGETS - COTE ROTIE - Château DILLON - DUCRU BEAUCAILLOU - ECHEZEAUX - EX VOTO ERMITAGE - Jean FAURE - FORTIER PICARD - GOSSER - GRANDS ECHEZEAUX - GRANGE DES PERES - HAUT BRION LA FONTAINE DE LA POUYADE - - LATRICIERES CHAMBERTIN - LAURENT PERRIER- LEOVILLE LAS CASES (magnum) - MEURSAULT CHARMES - PASSION HAUT BRION - PAPE CLEMENT - PICHON LONGUEVILLE - Château PLINCE - POMMERY - Château LA PROVIDENCE - RIEUSSEC - ROMANEE SAINT VIVANT - TOUR BLANCHE- VALANDRAUD - - VEUVE CLIQUOT - VOLANY (magnum)
VACHERON CONSTANTIN.
Demeter CHIPARUS (D'après - 1886-1947)
Le destin d’Ahmed Cherkaoui bute accidentellement en 1967 à l’âge de 33 ans alors, qu’en pleine maturité de sa peinture, il semblait promis à l’aboutissement d’une œuvre des plus signifiantes, riches et autonomes de la confrontation dynamique de ses intérêts plastiques, nourris aussi bien par la tradition arabe et berbère que par les exigences d’une peinture moderne. Il meurt au coeur du débat Orient-Occident, identitaire, en traçant les voies du dépassement.
Composition
La représentation des femmes évolue avec l’art, et l’art évolue avec l’Histoire.
Jean FAUTRIER (1898- 1964) - Nu - Dessin à l'encre et pastel
Né dans une famille ouvrière, Bela Kadar doit commencer à travailler très jeune dans le fer. Parallèlement, il peint des murs à Budapest.
Jean FAUTRIER (1898- 1964)
Jean FAUTRIER (1898- 1964)
Jean FAUTRIER (1898- 1964)
Jean FAUTRIER (1898- 1964)
Jean Fautrier est considéré avec Jean Dubuffet, comme l’un des peintres le plus représentatif de l’art informel en France, avec son plein essor dans la période de l’après-guerre de 1945 à 1960. Mais il choisit de toujours rester de son vivant à l’écart de la scène artistique officielle.
L’art informel regroupe à la fois le courant de l’abstraction lyrique avec ses techniques d’expressions essentiellement gestuelles, le matiérisme sont l’objet est de travailler les matières sur les surfaces de la toile, et par rapprochement, le spatialisme dont les recherches portent sur les dimensions de l’espace et du temps et sur la lumière.
D’autres courants, comme le mouvement CoBrA, le Groupe Gutai, l’expressionnisme abstrait en Allemagne, l’Action Painting aux Etats-Unis de Jackson Pollock peuvent être rapprochés aussi de ce mouvement pictural de la fin du XXème siècle.
Jean Fautrier est né le 16 Mai 1898 à Paris et, à la mort de son père, il est recueilli par sa grand-mère irlandaise. Au début des années 1910, il s'installe avec sa mère à Londres et entre admis à la Royal Academy dès l'âge de ses quatorze ans. Il est très marqué dès cette époque par les travaux de Turner qui restera pour lui une référence tout au long de sa vie.
En 1917, il est mobilisé dans l'armée française et se trouve gazé dans les tranchées près de Montdidier.
Il parvient à se rétablir et s'installe à Paris après la guerre et expose pour la première fois en 1921, date à laquelle commence véritablement sa carrière de peintre. Il se lie d’amitié avec André Malraux qui lui fait connaître le milieu intellectuel parisien.
Il expose ses premiers tableaux à la Galerie Fabre en 1923, et réalise en 1927 une série de peintures figuratives portant sur différents thèmes tels que portraits, natures mortes, nus et paysages dans lesquelles les couleurs sombres prédominent. En 1933, il se partage entre sculpture, peinture, et gravure, et réalise une édition illustrée de l’Enfer de Dante pour les Editions Gallimard, qui finalement n’aboutira pas.
Ses quelques succès en peinture ne lui suffisent pas et il décide de devenir moniteur de ski à Tignes. En 1934, il crée là une boîte de jazz dont il gardera la gestion jusqu’en 1939. De temps en temps, il continue cependant de peindre.
De retour à Paris, il noue des liens d’amitiés avec Francis Ponge, Paul Eluard, Georges Bataille et Jean Paulhan. Il s’engage peu après dans la résistance, et se réfugie courant 1943 dans la clinique du Docteur Le Savoureux installée dans l’ancienne maison de Chateaubriand à Châtenay Malabry.
En 1943, il réalise sa vingt-deuxième et dernière sculpture, la grande « Tête d'otage », tandis qu’il utilise la Villa Barbier abandonnée, proche de là, comme cache d’armes pour les résistants.
Il poursuit là en même temps ses activités artistiques, et notamment la série intitulée « Les Otages » très marqué qu’il est par l’occupation allemande et par les exécutions perpétrées à quelques pas de là, dans l’actuel « Mémorial des Fusillés ».
En 1945, à la fin de la guerre, Jean Fautrier décide de louer la Villa Barbier et de s’y installer avec sa famille. Il travaille à l’illustration de différents livres, dont ‘ L’Alleluiah » de bataille. Il expose cette même année à la Galerie Drouin, avec un catalogue d’oeuvres présentées par André Malraux.
Mais Jean Fautrier ne parviendra pas à une réelle sécurité matérielle avec la vente des ses tableaux, et déçu par ses ventes, il essaie avec sa compagne Janine Aeply , en 1950 de mettre au point un procédé de production,
« les originaux multiples » lui permettant de vendre des peintures moins chères qu’elles ne sont proposées par les galeristes.
Entre 1953 et 1956, Jean Fautrier poursuit ses expositions en France et à l’étranger, malgré le faible succès de ses oeuvres.
En 1956 , en réaction à l'invasion de Budapest par les russes il reprend le motif des « Otages » pour la suite des « Têtes de partisans », comme variations sur le poème de Paul Eluard "Liberté, j'écris ton nom" écrit en 1942.
Il poursuit son travail les années qui suivent avec des toiles plus structurées dans lesquelles se superposent et s’entrecroisent des lignes colorées, des stries, et grilles à plusieurs côtés
En 1960, il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Venise et fait en 1963 deux donations importantes, l’une au Musée d’Ile de France dont « Les Otages » et l’autre
au Musée d’Art Moderne de Paris.
Une grande exposition de son oeuvre est organisée durant l’été 1964, qu’il n’aura pas le temps de visiter, car il décède à Châtenay Malabry le 21 juillet 1964, le jour où il devait épouser Jacqueline Cousin, la compagne qui partageait sa vie à la Maison Barbier depuis deux ans.
Georges BRAQUE (d'après 1882-1963)
Le peintre d'origine suisse Gérard Schneider ( 1896 -1986 ) est sans doute l'un des plus grands maîtres de l' "Abstraction Lyrique ", et de ce mouvement qui marque le triomphe de l'art abstrait dès la fin de la seconde guerre mondiale.
On peut citer de nombreux autres peintres, qui à ses cotés, au travers le monde, ont écrit l'histoire de l'art du XXème siècle, comme les français Bazaine, Debré, Estève, Fautrier, Manessier, Mathieu, Soulages, les russes Poliakoff, de Staël, l'allemand Hartung, l'américain Jenkins, la portugaise Vieira da Silva, le chinois Zao Wou Ki, le canadien Riopelle, le Hollandais Bram Van Velde, parmi d'autres ... Mais dans ce mouvement de l'art abstrait, si créatif et si diversifié, il est l'un de ceux avec Hans Hartung, et Pierre Soulages, qui se distingue, par une pratique picturale qui laisse toute la place à la spontanéité du geste.
C'est à l' âge de quatorze ans ans, à Neuchâtel, qu'il découvre la peinture, en se passionnant pour Raphaël et Léonard de Vinci, au travers les livres, qui lui sont prêtés par son professeur Alfred Blailé. Mais très rapidement, à partir de 1919, il trouve également dans les oeuvres de Delacroix, Courbet ou Cézanne, matière à sa propre inspiration, lorsqu'il est reçu à l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, en suivant les cours du peintre Cormont, qui fut le professeur de Van Gogh et de Toulouse Lautrec.
Jusqu'à la veille de la guerre 1939-1945, il travaille en perfectionnant sa connaissance de la peinture, il restaure des tableaux anciens, il compose ses premières oeuvres abstraites, dont " Figures dans un jardin " en 1936, et s'adonne aussi à la musique, une autre passion.
Mais c'est l'année 1944 -1945, qui constitue un tournant dans l'oeuvre de Schneider. Dans un désir permanent de recherche, de renouvellement et d'invention, et en se présentant comme un peintre totalement abstrait et subjectif, il s'oppose aux idées d'artistes tels que Bazaine, Manessier ou Lapicque, qui affirment puiser leur inspiration dans la nature.
En 1947, Gérard Schneider expose pour la première fois avec Hans Hartung et Pierre Soulages au Salon des Surindépendants, en présentant avec eux des oeuvres très sombres, puis expose treize tableaux la même année à la Galerie Lydia Conti, qui lui valent la faveur des critiques.
L'année suivante, il est invité à la Biennale de Venise, où il est considéré comme l'un des artistes les plus significatifs de l'avant garde. Il expose une seconde fois à la Galerie Conti, et prend la nationalité française, pour décider finalement de rester à Paris.
Après avoir expérimenté de multiples techniques, il en arrive à une expression gestuelle de sa technique, où formes et couleurs éclatent avec force, émotion, passion, dans un romantisme moderne, où l'instantanéité et la véhémence dominent, traversées par des éclairs de joie ou de lumière.
" Il faut voir, dit-il, la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelquechose, j'ai reçu quelquechose "
" Dans ce que je considère comme une évolution naturelle j'ai surtout apprécié la théorie surréaliste de la libération du subconscient. L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-même. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale: quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état intérieur; c'est une improvisation, une création spontanée."
Il se joint de 1949 à 1952 à ses amis Hartung et Soulages, pour participer à de multiples expositions, par lesquelles les critiques, dont en premier lieu l'écrivain Michel Ragon, les dénommeront les maîtres de " l'abstraction lyrique ".
Les années 1951à 1961, verront l 'affirmation de l'oeuvre en France et la consécration de Gérard Schneider à l'étranger, en Allemagne, en Belgique, en Italie, d'abord, au travers multiples expositions, dont celles de Tokyo et d'Osaka au Japon en 1960, où il est reconnu comme l'un des artistes contemporains parmi les plus considérables, puis aux Etats-Unis, où de nombreuses galeries, comme en particulier la Galerie Kootz, organisera durant cette période pas moins de cinq expositions consécutives.
Les années 1962 à 1972 sont les années " lumière " de Schneider. Ses talents de coloristes prennent de l'amplitude, les aplats de couleurs monochromes gagnent de l'espace dans la toile, elles deviennent forme et les formes deviennent couleurs.
En 1975, l'artiste reçoit le Grand Prix National des Arts, en France, attribué par le Ministère de la Culture, qui est une reconnaissance tardive, mais officielle par son pays d'adoption, de l'importance de son oeuvre.
Sa ville de naissance, Neuchâtel, en Suisse, lui consacre en 1983 une importante rétrospective, ainsi que la ville de Dunkerque, tandis qu'il poursuit son oeuvre avec des grandes compositions de peintures acryliques sur toile ou de gouache sur papier, toutes empreintes de lumière et de flamboyance, qui resteront parmi les plus belles. Il meurt le 8 juillet 1986. Source : le monde des arts
Parente d'Auguste Herbin, originaire du même lieu, sa vocation picturale naît à la lecture de la revue Art d'aujourd'hui, tribune de l'abstraction géométrique.
Après 1899, Odilon Redon abandonne la lithographie et le fusain. Les Noirs font place à une couleur rutilante que l’artiste aborde dans des œuvres au format de plus en plus grand.
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Horloger-joaillier de luxe de renommée mondiale, Chopard a été fondé par Louis-Ulysse Chopard en 1860. Aujourd’hui, célèbre pour sa créativité et son esprit d’excellence, mariant avec talent des designs novateurs, une technologie de pointe et un artisanat respectueux de la grande tradition, Chopard fabrique des montres de haute précision et des bijoux précieux.
Fikret Moualla, né à Istanbul en 1903, fait parti d’une grande famille turque. Légèrement handicapé à la suite d’un accident et traumatisé par la mort prématurée de sa mère, dès l’âge de 15 ans, il sombre dans la révolte et l’alcoolisme, ce qui lui vaut de nombreuses hospitalisations.
Albert FERAUD (1921-2008)
Albert FERAUD (1921-2008)
Hiver en haute Provence
Beauford DELANEY (1901-1979)
Jacques TRUPHEMUS ( Né en 1922)
Sculpteur français, Charles Despiau est un artiste dont l'œuvre ne comporte qu'un petit nombre de pièces, mais dont le talent particulier retient l'attention. Il se forma dans une période riche en trouvailles dans le domaine de la sculpture et qui fut dominée par le naturalisme violent de Rodin. L'orientation que celui-ci donna à la sculpture ne fut pourtant pas exclusive, et des tendances qui ne se rattachent pas directement à son art furent suivies par de nombreux sculpteurs. Un style se forma, adopté par Despiau en particulier, qui est caractérisé par une expression simple, un sentiment archaïque, inspiré du folklore autant que des arts primitifs. De telles influences favorisèrent chez Despiau un formalisme discret où les volumes sont plus esquissés qu'indiqués et où les surfaces se couvrent de signes. Préoccupé exclusivement de la figure humaine, Despiau exprime la vie intérieure de ses modèles plus que leurs rapports avec le monde (Ève, 1925). Despiau fut chargé, à l'occasion, de commandes monumentales (Monument aux morts à Mont-de-Marsan, Monument à Duruy), mais son œuvre réside presque entièrement dans l'art du portrait. Là, il atteint un degré inégalé d'intimité avec l'existence contemplative, végétale dirait-on, du modèle. Nul message n'est délivré, nul drame n'apparaît, nul sentiment n'est identifiable. L'œuvre suggère seulement les pulsions de la vie à travers un modelé d'une subtilité étonnante dont la fraîcheur captive encore. Source
Avec un père pasteur méthodiste, la famille de Beauford Delaney comprend des bases très fortes sur la religion, ce qui marque à vie l’œuvre de l’artiste. Ses premiers dessins prennent vie peu après ses 10 ans. Le premier à remarquer son talent est Hugh Tyler, jeune portraitiste qui lui apprend les bases du dessin.
Eduardo Arroyo (né le 26 février 1937 à Madrid) est un peintre, lithographe et décorateur de théâtre espagnol. Ayant quitté l'Espagne franquiste en 1958, il se partage depuis lors entre Madrid et Paris. Proche de Hervé Télémaque, il fut comme lui un des représentants majeurs de la Nouvelle figuration et un des fondateurs du mouvement de la figuration narrative. son style se caractérise par une relative absence de profondeur et une perspective frontale en aplat.
Né à Grenoble, le premier contact de Truphémus avec l’art est au musée de sa ville natale, qui est le musée d’art moderne de Grenoble.
Jean-Pierre VASARELY (1906-1997)
Jean FAUTRIER (1898-1964)
Jacques VILLON (1875-1963)
Pablo PICASSO, d'après (1881 - 1973) VENDU
Gaston Emile Duchamp fait partie d’une famille aisée et très artistique. Ses frères, dont Marcel Duchamp, deviendront des artistes de renommés, tout comme sa sœur. Pour tous les enfants de la famille, le grand-père Emile Nicolle est un repère artistique car il devient peintre et graveur. Il initie Gaston à l’estampe.