C215, un street artist parisien né en 1973 sous le nom de Christian Guémy aborde la peinture sous un angle éminemment humaniste. Ses portraits sur les murs de Paris ou de villes de banlieue montrent des hommes et des femmes, inconnus ou célèbres. Après avoir réalisé in situ les portraits des victimes du 7 janvier 2015, il vient d'inonder la capitale de l'image au pochoir d'un homme sans domicile.
Seen, Richard Mirando de son vrai nom, est né en 1961 dans le Bronx où il a grandi. Il vit désormais entre Paris et New York. Le mouvement graffiti est à cette époque en pleine émergence. Richard est captivé par les rames de métro peintes qui roulent le long de la ligne 6 ou qui stationnent dans le dépôt de Lexington Avenue. Le garage de son oncle est adossé à ce yard. Il pénètre dans le dépôt un samedi après-midi de 1973 et réalise sa première « pièce ». Il choisit le pseudo « Seen ». Il va jusqu’à peindre des voitures entières (Wholecars) qui marquent l’esprit des New-Yorkais. Son père le bat régulièrement pour le punir1. En 1982, le film documentaire Style Wars de Tony Silver et Henry Chalfant en font une icône du mouvement dans le reste du monde. Surnommé le Godfather of Graffiti, Seen en 1981, prend place aux côtés d'Andy Warhol, Keith Haring et Basquiat, à l’exposition « New York, New Wave » au PS1 de New York. Seen continue d'exposer seul ou en groupe avec des artistes tel que Banksy, Obey Giant.
BAMBI (1982)
Tableau d'Epsylon Point en vente aux enchères
Toutefois, différents journaux pensent qu’il puisse s’agir de Robin Gunningham, Robert Del Naja, Jamie Hewlett, ou bien Robert Banks. Malgré son anonymat, certains éléments de sa vie sont connus.
BANKSY (1974) - " Space girl ", Weston Super Mare, 2015 - Souvenir de Dismaland : "Enjoy your free Art" -Aérosol et pochoir sur carton - Signé, porte la mention "BANKSY IS DISMAL" none avec tampon de Dismaland. Pest control ne délivre pas de certificat mais a bien confirmé que cette oeuvre a bien été exposé dans le cadre de l'exposition Dismaland. Note : Dismaland est un projet artistique temporaire prenant la forme d'un parc d'attractions. Créé par l'artiste anglais Banksy, il est situé dans la station balnéaire de Weston-super-Mare, en Angleterre, sur le site d'une ancienne zone de loisirs.
Symbole de la nouvelle vague du street art français, il sème ses œuvres singulières signées d’une flèche rouge depuis le début des années 80 sur les murs de Tours, Orléans, Lille, Paris, Nantes, Londres, Lisbonne, Venise, Rome, Amsterdam, Chicago, New-York, Dublin, Bruxelles, Tokyo, Barcelone…
Toujours sur le fil de l’illégalité, Shepard Fairey est un artiste américain « borderline ». Son œuvre est mondialement connue grâce à l’affiche de soutien à la campagne présidentielle de Barack Obama qu’il crée en 2008. « Hope » a été depuis déclinée de mille façons et reprise sur bon nombre de tabloïds. Une nouvelle version très controversée, intitulée « Yes we scan », reprise à l’été 2013, affuble Barack Obama d’un casque audio. Et pointe du doigt la stratégie de surveillance électronique des Etats-Unis. Shepard Fairey a tout de suite approuvé cette façon de remixer son œuvre.
Toujours sur le fil de l’illégalité, Shepard Fairey est un artiste américain « borderline ». Son œuvre est mondialement connue grâce à l’affiche de soutien à la campagne présidentielle de Barack Obama qu’il crée en 2008. « Hope » a été depuis déclinée de mille façons et reprise sur bon nombre de tabloïds. Une nouvelle version très controversée, intitulée « Yes we scan », reprise à l’été 2013, affuble Barack Obama d’un casque audio. Et pointe du doigt la stratégie de surveillance électronique des Etats-Unis. Shepard Fairey a tout de suite approuvé cette façon de remixer son œuvre.
Le célèbre street artist américain, dont les graffs “Obey Giant” ont fait le tour du monde, a inauguré une œuvre gigantesque en haut de la tour Eiffel, en préambule à la COP21. Rencontre au sommet, dans une triste ambiance de pétard mouillé.
Seize artistes s'emparent des quais de la gare du Nord pour en faire un terrain d'expression du street art. Une opération à voir en live, tous les jours de 10 h à 16 h jusqu'au 8 juillet prochain.
Issu de la scène Graffiti londonienne, Nick Walker est un artiste peintre né en 1969 à Bristol en Angleterre (comme Banksy). Spécialiste du Graffiti au pochoir et des figurations diverses, il fait souvent apparaître un gentleman ‘Vandale’ coiffé d’un chapeau melon.
En 1982, Thierry Noir quitte Lyon pour Berlin-Ouest. Il s'installe dans un squat d'artistes et deviendra bientôt célèbre pour ses peintures sur le mur. Vingt-cinq ans après la chute de celui-ci, le street artist revient sur ce moment historique.
Née en 1974 à Reykjavik, capitale de l’Islande, elle déménage au Luxembourg, puis en Allemagne avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Elle apprend cinq langues et s'imprègne d'autant de culture, bien qu’elle éprouve un penchant pour la calligraphie japonaise et l’architecture moderne.
Dans le cadre de la saison culturelle "Sur les pas de Van Gogh, hier, aujourd'hui et demain", le château d'Auvers accueille Arnaud Rabier alias NOWART, artiste emblématique du Street-Art et fasciné par Vincent Van Gogh.
L'image commence à faire le tour de la Toile. Elle est signée Paulo Ito et représente un enfant affamé devant une assiette contenant... un ballon de foot. L'œuvre du street artiste brésilien est devenue un symbole brandi par les anti-Coupe du monde. Mais Paulo Ito n'est pas le seul à dénoncer les dépenses pharaoniques du Mondial 2014 qui s'ouvre demain, estimées à 11 milliards d'euros, dans un pays où il manquerait un million de logements pour les Brésiliens.
Depuis 1998, l’artiste aime ainsi à couvrir les façades des bâtiments de la ville de ses dessins pleins de bizarreries, où se côtoient monstres, icônes de la culture populaire ou encore références aux art ancestraux. Graphique, iconoclaste et joyeusement chaotique, l’art de rue de Cranio donne ainsi à voir aux spectateurs de curieux personnages de couleur bleue mis en scène dans diverses situations où pêle-mêle se trouvent ainsi traités les problèmes liés aux partages des richesses, les conflits engendrés par le système capitalisme ou encore les enjeux de demain pour toute une société. Un intéressant travail artistique, à la parole libre, et qui à l’instar de celui de l’anglais Banksy interroge sur nos sociétés contemporaines en devenir. Découvrez le street art de Cranio en cliquant ci-dessous: http://www.gentside.com/street-art/l-039-art-de-rue-inventif-du-street-artiste-cranio_art35612.html
En savoir plus: http://www.gentside.com/street-art/le-street-art-tribal-de-cranio_art35610.html
Nous continuons notre hommage au Brésil, en explorant le milieu artistique brésilen.
"Life is Beautiful" et "Love is the Answer "sont les deux leitmotivs de Mr Brainwash., une formule qui cache souvent une souffrance.
Jusqu’au 28 juin, 45 street artistes investissent quatre quartiers de la capitale des Alpes pour la deuxième édition du Street Art Fest Grenoble. Autant d’œuvres, dont six fresques monumentales, qui vont venir habiller les murs et les façades d’immeubles mais aussi de bâtiments publics. Des circuits sont organisés pour les découvrir et un lieu éphémère vient d’ouvrir pour s’initier au street art
Si je les faisais plus grands ou plus petits, ça serait comme des dessins exposés dans la rue. Là l’idée c’est qu’ils s’inscrivent dans la rue, qu’ils en fassent partie, en inscrivant dans le lieu le signe humain.
Ernest Pignon-Ernest
Jérôme Mesnager est un artiste Street Art reconnu aux quatre coins du globe.
Hors les murs, son talent se décline au coeur des rues de Paris, dès 2012. « C’est là que j’ai véritablement commencé mon travail de dessin de rue, inspiré par l’architecture et par le sentiment de liberté qui se dégage de la capitale », dit-il. Son entrée dans le street art résulte davantage d’une transposition de sa passion pour le théâtre, l’image, le dessin et les installations dans la rue que par la fibre graffiti. Aujourd’hui, ses collages pourtant éphémères, vivent plus longtemps dans le 13è arrondissement de Paris là où Levalet réside. « Je peux coller en toute impunité, mes collages ne sont pas effacés par les services municipaux car la mairie mène une vraie politique d’inclusion des arts urbains dans l’identité du quartier », explique-t-il.
MISS TIC (1956) - Tomber en amour une chute vers le haut, deux panneaux en tôle provenant d'un squatt, métro quai de la Gare, 2009. 125 x 40 cm - 100 x 54 cm - Traces de rouille et manques
MISS TIC (1956) - Falling in love a fall upwards, two sheet metal panels from a squatt, metro station platform, 2009. 125 x 40 cm - 100 x 54 cm - Rust marks and missing parts
Jérome MESNAGER (1961)
Keith HARING (1958-1990)
JonOne, né John Andrew Perello, est un street artist né à Harlem, New York. N’ayant suivi aucune formation artistique, les inscriptions sur les murs new yorkais l’incitent à tagger pour la première fois en 1980 « Jon loves Rosanna » dans son quartier. Suite à leur rupture, il change sa signature pour « Jon » ou « Jon 156 ». Ensuite, en compagnie de son ami White Man, il tag son pseudonyme « JonOne » en grandes lettres dans les rues et métros new-yorkais. En 1984, il fonde 156 All Starz, un groupe composé de différents street artists, dont Bando, originaire de Paris. En 1987, JonOne permet l’expansion groupe à l’international en s’installant dans la capitale française, où il graffe aux côtés de Rockin’ Squat.