Jean-Gabriel DOMERGUE (1889-1962)
Marie Mela MUTER (1876-1967)
Edouard Cortès est le fils d’Antoine Cortès, peintre de Cour espagnol réputé, et le petit-fils d’André Cortès, artisan.
Pinchus (ou Pinkus) Krémègne (hébreu : פנחס קרמין, russe : Пинхус Кремень), né le 28 juillet 1890 à Zaloudock (pl) près de Lida, actuellement en Biélorussie et mort le 5 avril 1981 à Céret (Pyrénées-Orientales), est un peintre de la première école de Paris, actif notamment à Montparnasse, établi ensuite à Céret.
L'histoire des Rouart est un roman au long cours, une saga artistique que l’écrivain Jean-Marie Rouart, représentant de la 4e génération, a raconté dans un livre délicieusement nostalgique paru il y a quinze ans.
Issu d’une famille de notaires sarthois, Maurice Loutreuil (1885-1925) monte à Paris en 1909 alors que des artistes du monde entier commencent à venir y confronter leurs regards et leurs différences.
Peintre décorateur, Premier Grand Prix de Rome en 1910, médaille d'or au Salon de 1921, cet artiste connut un grand succès. Sa très importante oeuvre monumentale en est le témoignage : Bourse du Travail à Bx, Palais royal de Bucarest, église du Saint-Esprit à Paris, paquebots...).
Né dans un village isolé de Suède, Bengt Lindström ne commence pas tout de suite des études de peintures. Il est d’abord dans le sport et l’écriture. Puis, en 1944, il commence à l’Ecole d’Art d’Isaac Grünewald, puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Copenhague et l’Institut de Chicago... Vers 1945, ses premières lithographies sont nées.
Fils du marchand de tableaux Jean-François Stevens, Alfred Stevens a un frère peintre, Joseph, et est père d’un peintre, Léopold. Il apprend auprès de François-Joseph Navez, qui lui-même a été élève de Jacques-Louis David.
François Eberl est accepté à l’Ecole des Beaux-Arts de Prague en 1905. Deux ans après, il part pour un voyage au Nord de l’Europe (Allemagne, Pays-Bas, Suède), pour ensuite arriver à Paris en 1912.
Jacques Zucker nait à Pologne mais n’y reste que très peu. Il part en Palestine pour commencer très tôt ses études artistiques à l’Ecole d’Art Bezalel à Jérusalem. A 17 ans, Zucker entre au « Royal Fusiliers », le Régiment de la Ville de Londres. Sous le Général Allenby, le jeune artiste veut libérer la Palestine de la prise des turques.
Né à Arles, Pierre Doutreleau découvre le travail de Nicolas de Staël à l’âge de 20 ans. Au même moment, des amis de Pierre Doutreleau voient son travail et le motivent pour exposer. Le jeune artiste rencontre Lucile Manguin, qui vient d’ouvrir la Galerie de Paris, grâce à Hélène Cingria. Ils signent ensemble un contrat en 1964.
Né en Roumanie, Victor Brauner vit une jeunesse plutôt mouvementée, entre les différents déménagements pour au final, rester dans son pays natal et s’installer à Bucarest. Après la Première Guerre mondiale, il commence ses études artistiques à l’Ecole des beaux-arts pour trois ans d’apprentissage.
Roland Oudot, né à Paris en 1897 et décédé dans la même ville en 1981, est un peintre et lithographe français. Il réalisa aussi des gravures, des peintures murales, des décors de théâtre et des illustrations de livres.
Revenons tout d'abord sur quelques éléments biographiques. En 1917, Maurice Brianchon entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à l'atelier de Fernand Cormon et en1918 quitte cette école pour suivre l'École nationale supérieure des arts décoratifs les cours de Eugène Édouard Morand, (1853-1930) qui y enseigne depuis 1908. C'est le père de l'écrivain. Il y fait la connaissance de : Roland Oudot, Raymond Legueult, Joseph Inguimberty, François Desnoyer, Jacques Adnet et Kostia Terechkovitch.Maurice Brianchon expose pour la première fois au Salon d'automne en 1919. Un voyage en Belgique et aux Pays-Bas lui fait découvrir les peintres flamands et hollandais au travers des musées qu'il visite à Bruxelles, Anvers, Bruges et Amsterdam. C'est le temps où il relit les Maîtres d'autrefois de Eugène Fromentin. Il a quitté les Arts décoratifs.
Raymond Legueult loue avec son ami Maurice Brianchon un atelier avenue du Maine en 1922. Ils réalisent ensemble les costumes pour Grisélidis à l'Opéra de Paris, puis les décors pour le ballet de La Naissance de la lyre en 1925.
Après des études au collège Rollin, Christian Caillard se présente à l’École Centrale. Mobilisé en 1918, il sert dans l’artillerie, mais à son retour à la vie civile, il se décide à abandonner les sciences pour se consacrer à la peinture. Son oncle, Henri Barbusse, lui offre sa première boîte de peinture. En 1921, Christian Caillard entre à l’académie Biloul où il reste quelques mois et fait la connaissance d’Eugène Dabit, le futur auteur de L'Hôtel du Nord et du peintre Georges-André Klein. Puis en 1923, Caillard rencontre le peintre Maurice Loutreuil qui devient pour le jeune artiste, non seulement un maître, mais aussi un ami et un guide.
Fernand Cormon, pseudonyme de Fernand-Anne Piestre, né le 22 décembre 1845 à Paris où il est mort le 20 mars 1924, est un peintre français.
Peintre figuratif du début XXe siècle, ce personnage de la vie artistique française est étroitement associé à la ville de St Cyprien. Il n'est pourtant pas cyprianenc de souche, mais ce sont les aléas de la vie qui le mèneront à cette ville.
Paul Guiramand est un peintre français né le 1er février 1926 à Saint-Quentin (Aisne) et décédé le 8 décembre 2007.
Il étudie d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts Décoratifs, aillant comme maître Bertalan Székely. Il continue à Munich puis à l’Académie Julian à Paris.
La famille Borgia, connue encore de nos jours, a marqué la seconde moitié du XVème siècle en Italie mais aussi en Europe. Ils représentent tous les vices en une famille, soif de pouvoir, de luxe, un libertinage et une autorité sans limite.
Issu d’une famille aisée, Victor Charreton s’intéresse rapidement à la peinture et la poésie. Il étudie à l’Ecole de droit, ce qui le conduit à être avoué à la Cour d’appel de Lyon. Mais en 1902, il abandonne le droit pour vivre de la peinture.
Né à Lodz, Robert Pikelny déménage à Moscou en 1908. Il découvre dans cette ville l’art, et c’est surtout la peinture qui retient son attention.
L'édition 2014 de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe est la dixième édition de cette course transatlantique en solitaire. Elle s'élance de Saint-Malo, le dimanche 2 novembre 2014 à 14 heures et ralliePointe-à-Pitre en Guadeloupe.
Né à Kolberg, Lingner reste pendant toute sa vie un peintre académique. Il est l’un des plus jeunes artistes de l’Ecole de Munich. Ses professeurs sont Friedrich Paul Thumann, et Otto Knille, tous deux peintres très académiques allemands. Il va à l’école à Brême et devient l’élève d’Arthur Fitger, qui l’influence beaucoup dans son choix de thèmes représentés. Une des ses peintures est l’une des caractéristiques principales de l’Exposition de 1892 à Bavarian, une ville royale et une capitale artistique, qui est aujourd’hui un état allemand.
Né à Paris, Félix-Joseph Barrias fait partie d’une famille d’artistes avec un père peintre et un frère sculpteur. Félix-Joseph Barrias apprend au près de son père et de Léon Cogniet. A seulement vingt-deux ans, il obtient le Prix de Rome avec le tableau « Cincinnatus recevant les députés du Sénat ». Il expose au Salon et à l’Exposition Universelle.
Né dans une famille ouvrière, Bela Kadar doit commencer à travailler très jeune dans le fer. Parallèlement, il peint des murs à Budapest.
Né en 1951, Jiang Guofang commencent ses premières études artistiques dans les années 1970, après la réouverture de l’Académie Centrale des Beaux-Arts à Beijing. Guofand obtient son diplôme, et il est sélectionné avec sept autres de ses camarades pour entrer dans le Département de la peinture à l’huile.
Robert-Antoine Pinchon est très rapidement fasciné par la peinture. Précoce, c’est à 14 ans qu’il expose sa première œuvre. Le jeune artiste entre à l’Ecole des Beaux-arts de Rouen. Une rencontre va lui ouvrir de grande porte dans le monde artistique. L’amateur et collectionneur Depeaux le met en contact avec les plus grands, Lebourg, Monet…
André Brasilier entre à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts à l’âge de vingt ans. Le jeune artiste obtient plusieurs prix, comme le Prix Florence Blumenthal en 1952, mais surtout le premier grand Prix de Rome de peinture un an plus tard, qui le pousse à voyager et à s’installer à la Villa Médicis pour quatre ans. Sa première exposition a lieu à Paris, à la galerie Drouot, aillant pour thème la musique.
Né à Paris, Paul Sérusier est victime de la résistance de son père pour qu’il fasse une carrière commerciale. Mais le jeune artiste est plutôt attiré par les études classiques. Après de courtes études de commerce, Sérusier est admis à l’Académie Julian en 1886, y reste trois ans, et devient massier dans des ateliers. Il y voit Bonnard et Denis.
Né à Grenoble, le premier contact de Truphémus avec l’art est au musée de sa ville natale, qui est le musée d’art moderne de Grenoble.
Né à Paris, son père et son frère sont des peintres. A ses 18 ans, Louis de Boullogne gagne le Grand Prix de peinture. En 1676, il part pour Rome et commence sa carrière en exécutant des copies de Raphaël ou de l’Ecole d’Athènes.
Keiichi Takanawa est né en 1914. En 1936, il s'inscrit à l'universiton et Niho et étudie plus tard avec Tsuguharu Fujita dont il gardera une grande influence. Pendant la guerre, Takanawa est reporter. Il réalisa de nombreuses illustrations et couvertures de magazines féminins, de pochettes de disques. Il signe usuellement en japonais et en script romain.
Après la mort de ses parents, Tamayo déménage de Oaxaca pour Mexico, chez sa tante. Cette dernière l’inscrit à la Escuela Nacional de Artes Plasticas (Ecole Nationale des Arts Plastiques) à San Carlos en 1917. Pendant ses études, il touche aux influences du cubisme, de l’impressionnisme et du fauvisme, tout en gardant une palette mexicaine.
Sur la plage
Rose, taches blanches d'hiver
Couple alangui sur une peau de fauve près d’une harpe
Dans l'effervescence maintenue à Saint Germain des Près par le couple Sartre-Beauvoir, Camille Bryen prolongeait l'esprit dada des années 20. Il venait de Nantes (le pays de Jacques Vaché, l'un des précurseurs du surréalisme), il avait musardé dans les zones de l'avant-garde qui recueillait à la fois l'héritage de Duchamp et la force poétique générée par les marginaux. Il s'intéresse à toute les formes d'expression. On le voit "oublier" dans la forêt des objets insolites. On est là dans l'esprit de l'errance inspirée et la quête du mystère. Il s'en prend à la lettre, veut lui arracher une nouvelle signification, il créé des alphabets nouveaux, grâce à l'utilisation de verres cannelés, aborde le collage. Et tel qu'il se voit se refait une tête à donner le tournis, celui qui le prenait quand, dans la rue, il riait de tout et voyait ce que personne d'autre voyait dans les choses. Ses dessous, la malice qui y était tapie ; c'était un merveilleux compagnon de route.
Léon Zack est né à Nijni-Novgorod, en Russie, en 1892. Son premier maître sera Jakimtchenko. Puis il travaille à Moscou dans les ateliers de Mashkov et de Rerberg, le fondateur du groupe « Valet de carreau », en opposition à l’académisme régnant. Léon Zack exposera pour la première fois en 1907 au Salon de la Fédération des Peintres Moscovites, tout en poursuivant ses études de lettres à l’université. En 1913, le jeune étudiant hésite entre la peinture et la poésie.
Il fuit la Russie en 1920 avec sa femme et leur bébé Irène. Ils vivent à Constantinople, puis à Rome, Florence avant de s’installer à Paris où Zack rencontre Picasso et Larionov. Deux ans plus tard, il crée à Berlin les décors et costumes pour les ballets russes de Boris Romanoff et réalise ses premières lithographies. Il se fixe définitivement à Paris en 1923.
En 1930, Zack adhère au groupe du néo-humanisme - à contre-courant du cubisme - et participe à de nombreuses expositions à Bruxelles, Amsterdam ou Prague. Sa peinture est toujours figurative, la représentation humaine très importante.
Zack participe à tous les grands salons : Mai, Indépendants, Réalités Nouvelles, Comparaisons, Art sacré, etc. A partir de 1946, sa peinture se modifie et se libère de la figuration. Des traits noirs torturent les contours des visages. Peu à peu, l’abstraction devient une évidence. D'abord au couteau, puis par de grands lavis. Les nœuds deviennent omniprésents, répétitifs, traduisant ses tourments et ses angoisses. Jusqu’en 1955, l’abstraction géométrique domine, elle se transformera en lyrique, la forme devenant de plus en plus épurée, spirituelle.
Léon Zack comprend peu à peu que le sujet lui-même n’a plus d’importance, que seules les nuances, les formes comptent. Il participe aux origines de l’abstraction informelle et sera l’un des précurseurs et des grands représentants de la tendance « nuagiste ». La philosophie prend de plus en plus d’importance dans sa vie et son œuvre.
La dualité sera omniprésente dans son œuvre. Le juif devenu fervent catholique, le russe devenus français…d’où son intense activité créatrice : illustrations, création de décors et costumes pour le théâtre, création de carton pour la tapisserie, interventions multiples dans le domaine de l’art sacré (chemins de Croix, vitraux, autels, etc.), textes poétiques qu’il illustre lui-même.
En 1977, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre une grande rétrospective. Léon Zack s’éteint à Paris en 1980.
Stanley William Hayter, né le 27 décembre 1901, à Hackney en Londres, et mort le 4 mai 1988 (à 86 ans), à Paris, est un peintre non figuratif britannique de la nouvelle école de Paris, dont l'œuvre, à partir de 1932, a été essentielle dans le renouveau de la gravure moderne.
André Masson, peintre et graveur, naît à Balagny dans un village de l’Ile de France. En 1904, il s’établit à Bruxelles où il suit des cours à l’Académie des Beaux-Arts. André Masson quitte cette ville pour vivre Paris en 1912. Là, il est accepté dans l’atelier de Paul Baudoin de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts. Lorsque la guerre éclate, Masson est embrigadé. Gravement blessé, il doit séjourner plusieurs mois dans un hôpital militaire en 1917.
Masson rentre à Paris en 1922. Son art y est influencé tout d’abord par André Derain et par le cubisme. Peu de temps après, il entre en contact avec les surréalistes et rejoint leur mouvement en 1924. La première exposition des surréalistes, à laquelle Masson participe également, a lieu dans la Galerie Pierre en 1925. Masson quitte le groupe cinq ans plus tard dans un élan de protestation contre l’ambition autoritaire d’André Breton qui veut en prendre la direction. Grâce au surréalisme, Masson est sensibilisé à l’accès à l’irrationnel et aux sources psychologiques de l’art. Il cherche à analyser leur caractère profond à l’aide de l’écriture automatique issue de l’inconscient. En prenant cette méthode comme point de départ, méthode à laquelle il est désormais plus ou moins fidèle, Masson développe les célèbres tableaux de sable composés avec de la colle et du sable de différentes couleurs. La délimitation libre des formes et l’accentuation des lignes de ses œuvres graphiques témoignent de l’étude de la calligraphie de l’Asie orientale. Masson retient souvent ses violentes et terribles visions en traçant des lignes oscillantes comme sous l’effet de la transe ou en pratiquant également l’écriture dans un état d’extase et d’agitation. Cependant, derrière la spontanéité et le sentiment passionné, l’observateur peut reconnaître la plupart du temps une structure ordonnée cubiste sur ses tableaux. A partir de 1942, alors que Masson fuit la France occupée pour les USA, il crée alors des figures fragmentées ou figures de l’horreur. Il s’intéresse à de tels motifs jusque dans les années 60. Masson vit de nouveau à Paris à partir de 1945. Il rompt définitivement avec le surréalisme. L’œuvre à plusieurs facettes de Masson comprend entre autres des illustrations de livres et des décors. En 1966, il peint le plafond du théâtre parisien de l’Odéon.
Dans ses œuvres, il est toujours resté près de l’objet malgré le fait qu’on l’adule et qu’on le considère comme étant l’initiateur de l’expressionnisme abstrait, en particulier aux USA. Masson désire faire de sa propre vision une réalité et non pas photographier l’événement du jour.
Vue du pont de Jambes à Namur
Huile sur toile signée en bas à droite.
100x 150 cm
Le peintre d'origine suisse Gérard Schneider ( 1896 -1986 ) est sans doute l'un des plus grands maîtres de l' "Abstraction Lyrique ", et de ce mouvement qui marque le triomphe de l'art abstrait dès la fin de la seconde guerre mondiale.
On peut citer de nombreux autres peintres, qui à ses cotés, au travers le monde, ont écrit l'histoire de l'art du XXème siècle, comme les français Bazaine, Debré, Estève, Fautrier, Manessier, Mathieu, Soulages, les russes Poliakoff, de Staël, l'allemand Hartung, l'américain Jenkins, la portugaise Vieira da Silva, le chinois Zao Wou Ki, le canadien Riopelle, le Hollandais Bram Van Velde, parmi d'autres ... Mais dans ce mouvement de l'art abstrait, si créatif et si diversifié, il est l'un de ceux avec Hans Hartung, et Pierre Soulages, qui se distingue, par une pratique picturale qui laisse toute la place à la spontanéité du geste.
C'est à l' âge de quatorze ans ans, à Neuchâtel, qu'il découvre la peinture, en se passionnant pour Raphaël et Léonard de Vinci, au travers les livres, qui lui sont prêtés par son professeur Alfred Blailé. Mais très rapidement, à partir de 1919, il trouve également dans les oeuvres de Delacroix, Courbet ou Cézanne, matière à sa propre inspiration, lorsqu'il est reçu à l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, en suivant les cours du peintre Cormont, qui fut le professeur de Van Gogh et de Toulouse Lautrec.
Jusqu'à la veille de la guerre 1939-1945, il travaille en perfectionnant sa connaissance de la peinture, il restaure des tableaux anciens, il compose ses premières oeuvres abstraites, dont " Figures dans un jardin " en 1936, et s'adonne aussi à la musique, une autre passion.
Mais c'est l'année 1944 -1945, qui constitue un tournant dans l'oeuvre de Schneider. Dans un désir permanent de recherche, de renouvellement et d'invention, et en se présentant comme un peintre totalement abstrait et subjectif, il s'oppose aux idées d'artistes tels que Bazaine, Manessier ou Lapicque, qui affirment puiser leur inspiration dans la nature.
En 1947, Gérard Schneider expose pour la première fois avec Hans Hartung et Pierre Soulages au Salon des Surindépendants, en présentant avec eux des oeuvres très sombres, puis expose treize tableaux la même année à la Galerie Lydia Conti, qui lui valent la faveur des critiques.
L'année suivante, il est invité à la Biennale de Venise, où il est considéré comme l'un des artistes les plus significatifs de l'avant garde. Il expose une seconde fois à la Galerie Conti, et prend la nationalité française, pour décider finalement de rester à Paris.
Après avoir expérimenté de multiples techniques, il en arrive à une expression gestuelle de sa technique, où formes et couleurs éclatent avec force, émotion, passion, dans un romantisme moderne, où l'instantanéité et la véhémence dominent, traversées par des éclairs de joie ou de lumière.
" Il faut voir, dit-il, la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelquechose, j'ai reçu quelquechose "
" Dans ce que je considère comme une évolution naturelle j'ai surtout apprécié la théorie surréaliste de la libération du subconscient. L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-même. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale: quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état intérieur; c'est une improvisation, une création spontanée."
Il se joint de 1949 à 1952 à ses amis Hartung et Soulages, pour participer à de multiples expositions, par lesquelles les critiques, dont en premier lieu l'écrivain Michel Ragon, les dénommeront les maîtres de " l'abstraction lyrique ".
Les années 1951à 1961, verront l 'affirmation de l'oeuvre en France et la consécration de Gérard Schneider à l'étranger, en Allemagne, en Belgique, en Italie, d'abord, au travers multiples expositions, dont celles de Tokyo et d'Osaka au Japon en 1960, où il est reconnu comme l'un des artistes contemporains parmi les plus considérables, puis aux Etats-Unis, où de nombreuses galeries, comme en particulier la Galerie Kootz, organisera durant cette période pas moins de cinq expositions consécutives.
Les années 1962 à 1972 sont les années " lumière " de Schneider. Ses talents de coloristes prennent de l'amplitude, les aplats de couleurs monochromes gagnent de l'espace dans la toile, elles deviennent forme et les formes deviennent couleurs.
En 1975, l'artiste reçoit le Grand Prix National des Arts, en France, attribué par le Ministère de la Culture, qui est une reconnaissance tardive, mais officielle par son pays d'adoption, de l'importance de son oeuvre.
Sa ville de naissance, Neuchâtel, en Suisse, lui consacre en 1983 une importante rétrospective, ainsi que la ville de Dunkerque, tandis qu'il poursuit son oeuvre avec des grandes compositions de peintures acryliques sur toile ou de gouache sur papier, toutes empreintes de lumière et de flamboyance, qui resteront parmi les plus belles. Il meurt le 8 juillet 1986. Source : le monde des arts
Si nous cherchons à connaître la valeur d'une oeuvre de Jean-Michel Atlan, tout dépend bien entendu du média : dessin ou aquarelle , peinture ou lithographies.
Jean-Michel Atlan
Lucio Fontana, né le 19 février 1899 à Rosario, province de Santa Fe, Argentine et mort le 7 septembre 1968 à Comabbio, près de Varèse en Italie, est un sculpteur et peintre italien d'origine argentine, fondateur du mouvement spatialiste associé à l'art informel.
Estimez gratuitement en ligne votre tableau de Pierre Ambrogiani
Le 14 Juillet a été rapidement traité par un nombre important d’artistes, de peintres notamment, ce qui souligne la place fondamentale qu’il occupe dès l’origine dans les mentalités collectives. Ces peintures ont longtemps fixé les regards sur l’événement en les orientant. Elles appartiennent à l’ensemble des peintures qui scandent les événements de 1789, commençant par l’ouverture des états généraux, le serment du Jeu de paume notamment. À travers les trois tableaux qui suivent, notre intention est de montrer comment trois peintres contemporains de la prise de la Bastille et de la fête de la Fédération nous livrent leur vision de cette journée à des moments différents de la révolution.
Michel Jouenne (né en 1933)